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50 aniversari d'Òmnium Cultural: els orígens.
Participants
Joaquim Arenas i Sampera
Témoignage de Joaquim Arenas dans lequel il explique ses origines familiales et son expérience liée à la Guerre Civile espagnole. Il raconte ensuite son implication dans l'enseignement du catalan en différents endroits, depuis l'école rurale à la direction de la gestion, il termine son intervention en se remémorant les tâches qu'il a conduites dans différentes associations de la société civile.

Jordi Bonet Armengol
Histoire de la Vie de Jordi Bonet i Armengol dans laquelle, après avoir passé en revue ses origines familiales depuis deux générations avant la sienne, il raconte en détails les épisodes les plus importants de sa vie. Il aborde ensuite les questions comme sa carrière professionnelle et, surtout, ses liens avec le mouvement scout et le rôle qu'il y a joué.

Maria Font Bernaus
Récit de la vie de Maria Font Bernaus, dans lequel elle explique ses origines familiales, son expérience pendant la Guerre Civile et son mariage avec Lluís Carulla. Il aborde ensuite plus en détails les missions qu'il a entreprises au niveau associatif depuis l'Òmnium Cultural jusqu'à l’Orfeó Català

Enric Llaberia i Vidal
Récit de la vie d'Enric Llaberia dans lequel il explique ses origines familiales et son vécu sous la République, la Guerre Civile puis l'après-guerre. Il se concentre ensuite sur les actions qu'il a conduite à l'Òmnium Cultural dans les terres de Lérida, tant au niveau de la diffusion d'actions que de l'organisation interne.

Jordi Porta Ribalta
Témoignage de Jordi Porta Ribalta dans lequel, après avoir expliqué ses origines familiales, il donne des détails sur sa carrière professionnelle mais surtout associative, en lien avec le monde du scoutisme. Il souligne les actions qu'il a conduites pendant l'après-guerre. Il explique ensuite les origines de la Fondation Bofill, ses années d'études en France puis à son retour, son engagement dans le monde associatif. Il termine son intervention en dressant un bilan de sa présidence de l'Òmnium Cultural.

Antoni Puig i Planes
Entretien avec Antoni Puig i Planes au cours duquel il explique les origines d'Òmnium Cultural et les premières actions qu'il a entrepris ainsi que les défis les plus importants. Il aborde ensuite les aspects les plus importants de sa carrière professionnelle et d'autres points liés à son environnement familial.

Marc Taxonera i Comas
Histoire de la vie de Marc Taxonera i Comas dans laquelle, après avoir passé en revue ses origines familiales, il aborde plus précisément son vécu personnel pendant les années de la République et la Guerre Civile, au cours de cette dernière il était réfugié. Il explique ensuite ses années d'après-guerre, son entrée au Monastère de Montserrat et l'ensemble des actions qu'il a conduite depuis l'achat de patrimoine documentaire jusqu'à la propagation de la culture catalane en passant par sa participation aux conflits sociaux au cours de la Transition.
Actualització de l'arxiu de fonts orals "García-Nieto"
Participants
Francisco Arias Gómez
Entretien avec Paco Arias dans lequel il explique ses origines familiales dans un milieu économiquement aisé et socialement conservateur. Il explique ensuite comment étaiit l'environnement social sous le franquisme dans le village de Benamejí (province de Cordoue), son passage dans l'armée et l'immigration vers la Catalogne pour des raisons autres que celles des autres émigrants. À partir de là, il explique ses liens avec les mouvements apostoliques à caractère social et avec le mouvement ouvrier du Baix Llobregat mais aussi les actions qu'il a menées. Il termine en dressant le bilan de ce qu'ont supposé ces années de lutte.

Francesc Conesa Mata
Entretien avec Francesc Conesa dans lequel il explique ses souvenirs de la Guerre Civile et comment il a vécu dans la Barceloneta, mais aussi les souvenirs de l'après-guerre et comment il en est venu à travailler à douze ans. Il centre son récit ensuite sur l'époque où il travaillait à Soler Almirall, sur les conditions de travail de l'entreprise et comment il a commencé à s'investir dans le mouvement ouvrier. Il termine en dressant le bilan des années de lutte, il explique comment l'immigration a pu avir un impact sur le mouvement ouvrier et quels souvenirs il garde des leaders syndicaux.

Lluís Domènech Accensi
Entretien avec Lluís Domènec dans lequel il commence par expliquer comment était l'environnement dans les terres de l’Ebre immédiatement après la guerre, les conditions professionnelles au sein de l'imprimerie où il travaillait et sa participation aux associations catholiques. Il relate ensuite l'immigration à Cornellà de Llobregat, comment il a commencé à travailler pour Campsa et les conditions au sein de cette entreprise. Il termine son récit en expliquant son lien avec les mouvement apostoliques à caractère social, les activités qu'il a mené et son rôle dans la crise du franquisme et lors de la Transition.

Ignacio Flórez Barrón
Entretien avec Ignacio Flórez dans lequel il commence en racontant l'arrestation de son père, instituteur républicain, par les troupes franquistes, ainsi que son emprisonnement puis sa disparition, et comme il a vécu tous ces évènements. À partir de là, il relate l'immigration en Catalogne et sa formation, il raconte ensuite son entrée chez Siemens - il détaille les conditions de travail et l'organisation au sein de l'usine-, sa participation aux grèves de 1962 et ce que cette grève a impliqué dans le contexte du franquisme. Il termine en formulant le bilan de ces années de lutte et relatant les hommages que son père a reçus.

Manuel González Fernández
Entretien avec Manolo González dans lequel il explique le record détenu par son père pour les faits subis à la fin de la Guerre Civile, comment il a commencé à travailler au camp (dans le Plan Badajoz) et les conditions qui y existaient. À partir de là, il centre son récit sur l'immigration en Catalogne après avoir tenté sa chance à Madrid et comment il a commencé à travailler dans le secteur industriel. Il explique ensuite son implication dans le mouvement ouvrier et les actions auxquelles il a participé, il relate aussi son implication dans les mouvement apostoliques. Il termine en dressant un bilan des années de lutte et de ce que cela a supposé.

Manuel Moreno Guerrero
Entretien de Manuel Moreno dans lequel il débute en expliquant les rencontres avec les maquisards, la collaboration avec ces derniers et comment ils l'ont influencé idéologiquement. À partir de là, il explique son vécu du service militaire, l'immigration en Catalogne et comme il s'y est installé. Il poursuit son récit en relatant son expérience au sein de l'usine Solvay, les conditions de travail et l'implication dans le mouvement ouvrier. Il termine en dressant un bilan de ce qu'ils avaient obtenus suite aux revendications uvrières et à sa mission comme militant politique.

Paqui Muñoz Pérez
Entretien avec Paqui Muñoz dans lequel elle explique la décision d'émigrer prise par son père lorsqu'elle avait huit ans, son arrivée à Cornellà de Llobregat et comme elle s'est mise à travailler très jeune. par la suite, elle relate son expérience au sein de l'usine Braun : les conditions de travail, la socialisation des travailleurs et comme elle s'est investie dans le mouvement ouvrier. Il termine en expliquant la stratégie syndicale suivie et elle dresse un bilan des années de lutte, depuis les conditions en tant qu'ouvrière et en tant que femme.

Teodosia Pavón Lupiáñez
Entretien avec Teo Pavón dans lequel il explique les raisons pour lesquelles ils ont décidé d'émigrer en Catalogne et comment se passe l'arrivée et l'adaptation à ce nouvel environnement. À partir de là, il centre son discours sur les différents travaux qu'il a exercé, sur son implication avec les groupes catholiques de caractère social, les activités qu'il a menées ainsi que sa participation dans le mouvement ouvrier et syndical et le rôle qu'il y a joué. Il terminer en dressant le bilan de ces années que ce soit du point de vue de la classe ouvrière ou de la condition de la femme.

Miguel Requena Martínez
Entretien avec Miguel Requena dans lequel il explique l'environnement social de l'après-guerre (province d'Almeria) et le problème de la pauvreté et de la faim. Il continue avec l'enrolement dans l'armée puis la décision d'abandonner et d'émigrer en Catalogne. Il centre son récite ensuite sur les conditions de travail et de vie des travailleurs du secteur industriel du Baix Llobregat, comme il s'est investi dans le mouvement ouvrier et la stratégie syndicale ainsi que les actions qui ont été menées. Il termine en dressant un bilan des années de lutte et ce que cela a supposé dans le contexte de la fin du franquisme.
Banc de fonts orals del moviment obrer a Catalunya
Participants
Encarna Fernández Soria
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Il a également été l'occasion de formuler des réflexions sur les phénomènes sociaux actuels, comme le phénomène migratoire contemporain mais aussi les différences historiques entre les hommes et les femmes dans le monde du travail ainsi que les éventuelles perspectives d'avenir de ces phénomènes. L'interlocutrice analyse la rupture sociale, culturelle et familiale que suppose son processus migratoire depuis un village de la province de Grenade à Cornellà del Llobregat, elle décrit également son processus d'adaptation et sa vie en Catalogne. L'interlocutrice se souvient également de ses années de lycée et elle raconte son processus de politisation vers la gauche politique, en plus de sa participation au mouvement étudiant anti-franquiste.

Manola García Carrascón
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme à Cornellà de Llobregat. Sont également abordés les phénomènes sociaux actuels et les éventuelles perspectives d'avenir de ces phénomènes, tels que les différences historiques entre les hommes et les femmes dans le monde du travail. L'interlocutrice analyse la rupture sociale, culturelle et familiale que suppose son processus migratoire depuis son village natal d'Andalousie à Cornellà de Llobregat. L'interlocutrice décrit son processus de politisation vers la gauche politique dans lequel ses croyances religieuses ont joué une certaine importance. Elle explique comment à travers le contact et son implication dans les mouvements religieux, elle a découvert une nouvelle façon de comprendre et de vivre sa foi religieuse à tel point qu'elle a décidé de devenir membre de la Bandera Roja (Drapeau Rouge) et de jouer un rôle actif dans le mouvement ouvrier anti-franquiste.

Anna Hero Sirvent
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme dans le Baix Llobregat. Sont également abordés les phénomènes sociaux actuels et les éventuelles perspectives d'avenir de ces phénomènes, telles que les différences historiques entre les hommes et les femmes dans le monde du travail. L'interlocutrice décrit son propre processus de politisation vers la gauche, elle analyse les conditions de travail à la Gallina Blanca, son travail d'agent administratif et son expérience en tant que représentante syndicale dans l'entreprise.

Aurora Huerga Barquín
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme et la Transition démocratique à Sant Feliu de Llobregat. Il a également été l'occasion de formuler des réflexions sur les phénomènes sociaux actuels et sur les possibles perspectives d'avenir de ces phénomènes. L'interlocutrice analyse la rupture sociale, culturelle et familiale que suppose son processus migratoire depuis Cillero de Toranzo (Santander) à Sant Feliu de Llobregat. Elle décrit également comment sa famille s'est rapidement intégrée aux mouvements ouvrier et citoyen anti-franquistes du Baix Llobregat mais aussi son expérience en tant que jury d'entreprise chez Legrain à la fin du franquisme. Finalement l'interlocutrice dresse une rapide comparaison entre son expérience migratoire et celle vécue par les immigrants, venus de différents horizons géographiques et qui, depuis le début du XXIème siècle, migrent vers la Catalogne. Elle évalue, en se positionnant dans la perspective actuelle, les différences historiques entre les hommes et les femmes dans le monde du travail ainsi que la prise en considération et l'importance des droits professionnels et syndicaux comme la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale.

Maite Moreno Conesa
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme et la Transition dans le Baix Llobregat. Il a également été l'occasion de formuler des réflexions sur les phénomènes sociaux actuels, comme les différences historiques entre les hommes et les femmes dans le monde du travail ainsi que les éventuelles perspectives d'avenir de ces phénomènes. L'interlocutrice se souvient également de ses années de lycée et elle raconte son processus de politisation vers la gauche politique ainsi que sa participation au mouvement étudiant et ouvrier anti-franquiste.

Romualdo Moreno Moreno
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Cet entretien est aussi l'occasion d'émettre des réflexions sur les phénomènes sociaux actuels, comme le phénomène migratoire contemporain et l'importance de la formation des travailleurs et travailleuses. L'interlocutrice analyse son processus de politisation pour lequel l'ambiance de la famille de gauche dans laquelle elle a vécu a joué un rôle important. Elle décrit également sa façon de comprendre et de vivre la religion catholique tout en évaluant sa formation culturelle et son travail syndical.

Conxita Sànchez Medina
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Il a également été l'occasion de formuler des réflexions sur les phénomènes sociaux actuels, comme le phénomène migratoire contemporain mais aussi les différences historiques entre les hommes et les femmes dans le monde du travail ainsi que les éventuelles perspectives d'avenir de ces phénomènes. L'interlocutrice analyse la rupture sociale, culturelle et familiale que suppose son processus migratoire depuis Séville à Sant Joan Despí, elle décrit également son processus d'adaptation et sa vie en Catalogne. L'interlocutrice passe également en revue les conditions de travail des femmes mais aussi le rôle social joué par celles-ci sous le franquisme. Elle raconte encore son propre processus de politisation dans lequel ses croyances religieuses ont joué un rôle important, en effet ce sont ses convictions religieuses et sa foi religieuse qui l'ont poussée à rejoindre les noyaux anti-franquistes.

Rosalia Sànchez Novell
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Il a également été l'occasion de formuler des réflexions sur les phénomènes sociaux actuels, comme le phénomène migratoire contemporain mais aussi les différences historiques entre les hommes et les femmes dans le monde du travail ainsi que les éventuelles perspectives d'avenir de ces phénomènes. L'interlocutrice passe en revue sa trajectoire familiale et professionnelle, elle décrit et analyse la détention de son mari et tout le ressenti autour de son emprisonnement : les visites au centre pénitentiaire, les démarches pour pouvoir le sortir de la prison, l'aide des camarades du parti de son époux mais aussi l'angoisse et l'incertitude avec lesquels elle a vécu tout le processus.

Mercè Sellés Comellas
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. L'interlocutrice analyse son processus de politisation vers la gauche politique anti-franquiste et elle décrit sa participation et son implication dans les mouvements ouvrier et étudiant du Baix Llobregat.
Construcció de la memòria de la Guerra Civil a Granollers
Participants
Eustaqui Casals Margall

Dolors Herrerias Fernández

Aurora Masat

Concepció Molins Pera

Donat Puig i Gomà

Esteve Velilla Miralpeix
Diàleg exiliats versus refugiats
Participants
Mohamad Bitari
Dialogue Mohamed Bitar et Rosés Rose, en collaboration avec la ville de Barcelone Shelter et le Mémorial démocratique. Mohamed Bitar est un réfugié de la guerre civile syrienne (2011-présent), et Rosés Rose est une jeune fille de la Russie (les enfants réfugiés de l'Union soviétique, du côté républicain pendant la guerre civile espagnole).

Roser Rosés
Dialogue Mohamed Bitar et Rosés Rose, en collaboration avec la ville de Barcelone Shelter et le Mémorial démocratique. Mohamed Bitar est un réfugié de la guerre civile syrienne (2011-présent), et Rosés Rose est une jeune fille de la Russie (les enfants réfugiés de l'Union soviétique, du côté républicain pendant la guerre civile espagnole).
El moviment obrer a la Maquinista Terrestre i Marítima i Macosa, 1939-1980 (III): les escoles d'aprenents. II fase. Història oral.
Participants
Joan Almarcha Fernández
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Joan Almarcha décrit et donne son avis sur sa vie d'étudiant au sein de l'école d'apprentis de La Maquinista Terrestre i Marítima et l'organisation du système éducatif; il explique le passage de l'école à l'atelier de l'usine et distingue son parcours professionnel : d'ouvrier il est devenu professeur de l'école. Il raconte également certains évènements des conflits sociaux et de la lutte syndicale au sein de l'usine.

Armand Durich Villalbí
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Armand Durich décrit et donne son avis sur sa vie d'étudiant au sein de l'école d'apprentis de Macosa et l'organisation du système éducatif; il explique le passage de l'école à l'atelier de l'usine et distingue son parcours professionnel comme ouvrier. Il raconte également certains évènements des conflits sociaux et de la lutte syndicale au sein de l'usine.

Juli Espí Miguel
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Juli Espí décrit et donne son avis sur sa vie d'étudiant au sein de l'école d'apprentis de Macosa et l'organisation du système éducatif; il explique le passage de l'école à l'atelier de l'usine et distingue son parcours professionnel : de tourneur il est devenu technicien d'organisation. Il raconte également certains évènements des conflits sociaux et de la lutte syndicale au sein de l'usine au cours des dernières années de la dictature franquiste.

Jaume Estapé Aliaga
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Jaume Estapé décrit et donne son avis sur sa vie d'étudiant au sein de l'école d'apprentis de Macosa et l'organisation du système éducatif; il explique le passage de l'école à l'atelier de l'usine et distingue son parcours professionnel comme ouvrier. Il raconte également certains évènements des conflits sociaux et de la lutte syndicale au sein de l'usine au cours des dernières années de la dictature franquiste.

Juan Antonio Estrella León
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Juan Antoni Estrella décrit et donne son avis sur sa vie d'étudiant au sein de l'école d'apprentis de La Maquinista Terrestre i Marítima et l'organisation du système éducatif; il explique le passage de l'école à l'atelier de l'usine et distingue son parcours professionnel : d'ouvrier il est devenu responsable technique de projets. Il raconte également certains évènements des conflits sociaux et de la lutte syndicale au sein de l'usine au cours des dernières années de la dictature franquiste.

Joaquim Soler Lecha
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Joaquim Soler décrit et donne son avis sur sa vie d'étudiant au sein de l'école d'apprentis de La Maquinista Terrestre i Marítima et l'organisation du système éducatif; il explique le passage de l'école à l'atelier de l'usine et distingue son parcours professionnel : d'ouvrier de l'usine il est devenu professeur de l'école. Il raconte également certains évènements des conflits sociaux et de la lutte syndicale au sein de l'usine.
Entrevistes d'urgència del Memorial Democràtic 2011
Participants
José Antonio Alonso Alcalde
Témoignage de José Antonio Alonso dans lequel il explique les activités qu'il a menées au sein de la résistance sur le territoire français, pendant l'occupation allemande de la Seconde Guerre Mondiale, mais aussi les activités et opérations réalisées pendant la libération de la France. À partir de là, il centre son récit sur d'autres opérations comme l'occupation du vall d'Aran, la mobilisation une fois la Seconde Guerre Mondiale terminée et les divergences et purges à l'intérieur du Parti Communiste. Il finit en expliquant comment il s'est adapté à la situation de la France de l'après-guerre et il dresse un bilan des années de lutte.

Maria Teresa Carbonell Cornejo
Histoire de la vie de Maria Teresa Carbonete dans laquelle elle explique ses origines familiales pendant les années qui ont précédé la République, l'avènement de celle-ci puis la Guerre Civile. Par la suite, elle centre son récit sur les années de l'après-guerre et comment elle est partie boursière à Paris. À partir de là, elle aborde ses activités clandestines et son action politique.

Conxita Casellas Serra
Récit de la vie de Conxita Casellas i Serra dans lequel elle explique le milieu dans lequel elle vivait, en milieu rural dans les années précédant la Seconde République. Par la suite, elle centre son récit sur les épisodes les plus importants de sa vie et elle dresse un portrait du mode de vie pendant la Guerre Civile et l'après guerre dans une petite commune près d'Igualada.

Joan Colominas Arús
Histoire de la vie de Joan Colomines Arús dans laquelle il explique ses origines familiales à Cornellà de Llobregat avant la Seconde République. Par la suite, il centre son discours sur les années de la Guerre Civile et sur son expérience en tant que soldat de l'armée républicaine. Il termine en dressant un bilan de ces années et de la Transition.

Joan Martínez Garriga
Récit de la vie de Joan Martínez Garriga dans lequel il explique l'environnement familial dans lequel il a grandi, les années de la République et la Guerre Civile mais aussi comment il vivait à Mataró. Il centre ensuite son récit sur les années de l'après-guerre et les conséquences liées au fait d'appartenir à une famille dont certains membres étaient à la CNT. Il termine en abordant l'exil vers la France et l'organisation de la lutte clandestine depuis l'exil.

Enric Melich Gutiérrez
Récit de la vie d’Enric Melich Gutiérrez dans lequel il explique ses origines familiales au sein d'un milieu politisé, ses souvenirs de la Guerre Civile et son parcours d'exilé. À partir de là, il centre son récit sur son expérience d'exilé en France : les camps de concentration et les métiers qu'il a exercés sous l'occupation allemande, tout en œuvrant pour la résistance. Il relate ensuite ses différentes activités dans la résistance une fois terminée la Seconde Guerre Mondiale, les conséquences et comment il a continué à prendre part aux mouvements de résistance contre le franquisme jusqu'au rétablissement de la démocratie.

Joaquin Monreal Monclús
Histoire de la vie de Joaquín Monreal Monclús dans laquelle il explique ses origines familiales et le milieu dans lequel il vivait à Calaceit, dans le Baix Aragó, pendant les années précédent la République et la Guerre Civile. Il centre ensuite son récit sur les activités qu'il a menées au cours de cette période, comme l'enrolement sous la bannière républicaine et son vécu de la Guerre Civile en tant que combattant. Par la suite, il explique les années d'exil en France, l'engagement dans la résistance et les retrouvailles avec son frère. Il termine en dressant un bilan de ses années de lutte.

Maria Montalà i Miró
Récit de vie de Maria Montalà i Miró dans lequel elle explique ses origines familiales et les années de la Seconde République. Elle centre ensuite son discours sur la période de la Guerre Civile au cours de laquelle elle a occupé les fonctions d'infirmière volontaire, puis au cours de l'après-guerre, elle a subi la répression pour avoir collaboré sous la bannière des perdants. Elle termine en dressant un bilan des années de lutte et de la Transition Démocratique.

Leandre Pahissa Canal
Témoignage de la vie de Leandre Pahissa Canal dans lequel elle explique ses origines familiales, les années de la République et la Guerre Civile ainsi que son dénouement dans le cadre du Moulin de Rei de l'époque. Par la suite il centre son récit sur les épisodes les plus importants de sa vie en mettant l'accent sur ses activités dans le monde associatif.

Josep Pàmies Bertran
Témoignage de la vie de Josep Pàmies Bertran dans lequel il revient sur ses origines familiales à Balaguer, les années de la Seconde République et la Guerre Civile, ainsi que son action militante dès ses jeunes années. Par la suite il aborde les années d'exil en France et l'action politique qu'il a menée.

Nemesi Solà
Entretien avec Nemesi Solà i Franquesa dans lequel il explique ses origines familiales et les années de la République et de la Guerre Civile. Par la suite, il centre son récit sur les années d'après-guerre et sur son activisme pendant le franquisme, soit dans les regroupements scouts soit au sein d'autres organisations en défense de la "catalanité". Il souligne l’épisode de la séquestration de la statue de la Vierge de Núria, ainsi que sa connaissance du patrimoine monumental qui a été spolié.

Narcisa Toldrà Sobrepera
Récit de la vie de Narcisa Toldrà Sobrepera dans lequel elle explique ses origines familiales en focalisant sur la personne de son père et sur son enfance. Tout de suite après elle s'attarde sur les années de la Seconde République et sur la Guerre Civile puis elle termine son récit en abordant l'époque de l'après-guerre et autres analyses personnelles.

Montserrat Turtós Morató
Récit de vie de Montserrat Turtós Morató dans lequel elle explique ses origines familiales et ses années d'enfance sous la Seconde République. À partir de là, elle aborde le chemin de l'exil qu'elle a entrepris puis son expérience en France en tant qu'exilée. Elle termine en dressant une perspective des années de lutte et de sa contribution personnelle.

Josep Verde Aldea
Entretien avec Josep Verde Aldea dans lequel il explique ses origines familiales, les années de la Guerre Civile et la période d'après-guerre. Par la suite, il centre son récit sur l'éducation qu'il a reçue puis il aborde ses activités professionnelles en tant qu'avocat mais aussi son implication dans la vie politique dans la clandestinité puis sous la Transition.
Fills i néts de l'exili republicà: llatinoamericans i nord-africans a Catalunya i València
Participants
Angela Botella Campos
Récit de la vie d’Ángela Botella Campos dans lequel elle explique ses origines familiales, en lien avec la Seconde République, et
comment sa famille a vécu la Guerre Civile et le départ en exil. Elle centre ensuite son récit sur le parcours de l'exil qui les a conduits au
Mexique et sa vie dans ce pays en tant que fille d'exilée. Elle termine en relatant sa vie professionnelle qu'elle a exercé puis le retour en Espagne.

Antonio Simón Callejón Bescós
Témoignage de la vie d’Antonio Simón Callejón Bescos dans lequel il revient sur ses origines familiales, sur les conséquences de la Guerre Civile sur sa famille et sur son parcours d'exilé jusqu'à l'arrivée en Argentine. À partir de là il décrit les faits les plus importants
de sa vie comme fils d'exilé et finit par se centrer sur son retour en Catalogne et ce qu'a supposé pour lui le fait de tout recommencer ici.

Jean Cebrià Rocasalbas
Entretien avec Joan Cebrià Rocasalvas dans lequel il explique ses origines familiales qui remontent à l'époque de la République et à la Guerre Civile. Il poursuit avec les conséquences du conflit qui l'ont contraint à l'exil vers le Venezuela. À partir de là, il relate son parcours personnel et termine en abordant le retour en Catalogne et comment il s'est adapté à sa nouvelle situation.

Sergio Dantí i Mira
Récit de la vie de Sergio Danti dans lequel il explique ses origines familiales et le parcours qu'ils ont suivi pour arriver en Argentine. À partir de là il centre son récit sur la vie en tant qu'exilé et les relations qu'il a nouées. Il en vient ensuite à expliquer les motivations qui l'ont poussé à immigrer vers la Catalogne et comment il s'est intégré ici. Il termine en analysant l'héritage en tant que fils d'exilés.

Robert Ferrer Chaler
Récit de vie de Robert Ferrer dans lequel il explique ses origines familiales et les circonstances qui l'ont conduit à l'exil en Algérie. À partir de là,
il centre son récit sur les conditions de vie dans ce pays d'Afrique en tant qu'exilé. Il poursuit en relatant le retour à Terrassa en plein franquisme puis il explique comment il s'est adapté à cette situation. Il termine en dressant un portrait de la condition de fils d'exilé et
comment cela a eu une influence sur lui.

Mónica Goya Naranjo
Témoignage de la vie de Mònica Goya Naranjo dans lequel elle explique ses origines familiales et le parcours de l'exil jusqu'à arriver au Chili. À partir de là, elle centre son discours sur la vie qu'elle a menée en tant que fille d'exilés jusqu'à son immigration future en Catalogne. Elle termine en donnant une idée générale de ce qu'a signifié pour elle le fait d'être fille d'exilés.

Salvador Goya Roset
Témoignage de la vie de Salvador Goya Roset dans lequel il explique ses origines familiales et le parcours de l'exil jusqu'à arriver au Chili. Il poursuit avec les aspects les plus importants de sa vie en tant qu'exilé au Chili jusqu'à arriver à l'immigration en Catalogne pour fuir le coup d'état de 1973. À partir de là, il centre son récit sur la vie qui l'a conduit à Barcelone, son action militante en politique et comment il a réuni sa famille. Il termine en dressant un bilan des années de lutte et de cet héritage.

Maya Gràcia Graells
Témoignage de la vie de Maya Garcia Graells dans lequel elle explique ses origines familiales et le parcours de l'exil jusqu'à arriver au Venezuela où elle est née. À partir de là, elle centre son discours sur les aspects de sa vie en tant qu'exilée et sur le retour à Barcelone.

Carmen López Ibáñez
Récit de vie de Carmen López Ibáñez dans lequel elle explique ses origines familiales et les circonstances qui a contraint sa famille à l'exil en Algérie en 1939. À partir de là, elle explique la vie qui les a conduits vers ce pays d'Afrique en tant qu'exilés, puis le retour en Espagne et l'émigration qui a suivi vers la France et à nouveau le retour en Espagne lorsque la transition démocratique a été instaurée. Elle termine en dressant un bilan de ce ce qu'a supposé pour elle l'exil et le retour.

José Carlos López Ibáñez
Récit de vie de José Carlos López Ibáñez dans lequel il commence par expliquer ses origines familiales et les causes qui ont provoqué son exil. À partir de là il centre son discours sur la vie en Tunisie, le retour en Espagne et autres aspects de sa vie professionnelle et
personnelle.

Carolina Luis Bassa
Récit de la vie de Carolina Luis Baza dans lequelle elle explique ses origines familiales et le parcours de l'exil qui ont suivi, lequel parcours l'a mené dans les camps de concentration français jusqu'à arriver au Venezuela. À partir de là, elle relate le regroupement familial depuis les différentes destinations où ils avaient tous été exilés mais aussi les conditions de vie en tant qu'exilée. Elle termine
en expliquant le retour en Espagne puis elle dresse un bilan de ce qu'ont supposé les années de l'exil.

Andrea Luquín Calvo
Témoignage d’Andrea Luquin Calvo dans lequel elle explique ses origines familiales, son implication pendant la Seconde République, la Guerre Civile et les autres faits qui ont fini par le contraindre à l'exil. Elle centre ensuite son récit sur le parcours de l'exil qui les a conduit au Mexique et son parcours de vie dans ce pays en tant que fille d'exilés. Elle termine en expliquant comment elle est retournée en Catalogne en parcourant les origines de sa famille.

Ambar Maldonado González
Récit de la vie d'Ambar Maldonado González dans lequel il explique ses origines familiales et la position adoptée par sa famille pendant la République et la Guerre Civile. Il centre ensuite son récit sur le parcours de l'exil qui l'a conduit au Vénézuela et son parcours de vie en tant que fils d'exilés. Il termine en expliquant quels faits ont provoqué son retour en Espagne, tout en offrant son témoignage sur la situation qu'il a dû vivre. "

Margarita Martínez Bernat
Témoignage de la vie de Margarita Martínez Bernat dans lequel elle explique ses origines familiales et les raisons qui les ont poussé à s'exiler en Argentine. Elle centre ensuite son récit sur les aspects les plus importants de sa vie et termine en abordant le retour en Catalogne et les conditions de vie en tant que fille d'exilé.

Pablo Daniel Molero Loureiro
Témoignage de la vie de Pablo Daniel Molero Loureiro dans lequel il explique ses origines familiales et le rôle qu'il a joué dans la Guerre Civile mais aussi son parcours d'exil jusqu'à arriver en Uruguay. À partir de là, il centre son discours sur les aspects les plus importants de sa vie en tant que fils d'exilé et il termine avec l'immigration à Valence et tout ce que cela a supposé.

Estrella Olvera Ferrer
Témoignage de la vie d’Estrella Olvera Ferrer dans lequel elle explique ses origines familiales en lien avec le socialisme, la position qu'ils ont pris pendant la Seconde République et la Guerre Civile puis le parcours qui les a conduits à l'exil jusqu'à arriver au Mexique. À partir de là elle centre son récit sur la vie en tant qu'exilés et comment ils se sont adaptés à cette situation. Elle termine en expliquant le retour en Espagne et ce que cela a supposé puis elle dresse un bilan des années de l'exil.

Sylviane Ortega Bernabeu
Récit de vie de Sylviane Ortega Bernabeu dans lequel elle explique ses origines familiales et les circonstances qui l'ont obligé à s'exiler en Algérie. À partir de là, elle relate sa vie à Oran et quelles étaient les conditions de vie dans ce pays avant la révolution. Elle termine en expliquant le retour en Catalogne et comment elle s'est adaptée à cette nouvelle situation.

Mario Mariano Pérez Ruiz
Récit de vie de Mario Mariano Pérez dans lequel il explique ses origines familiales et les circonstances qui l'ont obligé à s'exiler en Uruguay. Il centre ensuite son récit sur les faits les plus importants de sa vie qui l'ont conduit en Uruguay et sur les rapports qu'il a
entretenu avec les autres exilés. Il termine en abordant le retour à Barcelone et l'adaptation à sa nouvelle situation, il dresse un bilan de ce qu'a supposé son implication politique pendant toutes ces années.

Lina Poquet Poquet
Témoignage de la vie de Lina Poquet Poquet dans lequel elle explique ses origines familiales et les raisons qui les ont poussé à s'exiler à Oran. À partir de là elle explique les faits les plus importants de sa vie, son action militante dans la politque lorsqu'elle était jeune et comment elle est retournée en Espagne à cause de la guerre d'indépendance d'Algérie. Elle termine en expliquant sa vie depuis qu'elle s'est mariée et elle donne sa vision des évènements selon la perspective des années de lutte.

Marina Silvestre Caballé
Histoire de la vie de Marina Silvestre Batallé dans laquelle elle explique les origines de sa famille et l'exil au Venezuela de ses grands-parents. Elle décrit ensuite les aspects les plus importants de sa vie en tant que fille d'exilée et termine son récit en abordant le retour en Catalogne et comment elle s'est adaptée à cette nouvelle situation.

José Silvestre Martín
Témoignage de la vie de José Silvestre Martin dans lequel il explique ses origines familiales et les raisons qui les ont poussé à s'exiler. Il centre ensuite son discours sur le parcours qui a fini par le mener au Mexique puis au Vénézuela puis, à partir de là il insiste sur les autres aspects de sa vie, personnelle et professionnelle.

Carmen Simón Piñero
Témoignage de la vie de Carmen Simón Pinero dans lequelle elle explique ses origines familiales, sa famille liée au camp républicain, les souvenirs liés à la Guerre Civile et le parcours de l’exil qui l'a conduite au Mexique. Elle centre ensuite son discours sur sa vie et sur sa carrière professionnelle. Elle termine en abordant le retour en Espagne puis elle dresse un bilan des années d'exil.

Rosa Tineo Boliches
Témoignage de la vie de Rosa Timeo Bolinches dans lequel elle explique ses origines familiales et le parcours de l'exil jusqu'à arriver au Mexique. À partir de là, elle décrit les aspects les plus importants de sa vie d'exilée jusqu'au retour à Valence, elle donne alors son opinion des processus politiques que l'on a vécu ces dernières années.

Jean Claude Torres Francés
Récit de vie de Jean-Claude Torres dans lequel il explique ses origines familiales et les circonstances qui l'ont obligé à s'exiler en Algérie. À partir de là il centre son discours sur son expérience personnel en Afrique du nord, puis il poursuit par la fuite en France et le retour à Valence.

Miguel Trias Visbal
Témoignage de la vie de Miguel Trias Bisbal dans lequel il explique ses origines familiales et le parcours de l'exil jusqu'à arriver en Colombie. À partir de là, il centre son discours sur les aspects les plus importants de sa vie en tant qu'exilé. Il termine son témoignage en expliquant son retour et il donne une idée de ce qu'a signifié pour lui le fait d'être fils d'exilé et le traitement qu'il a reçu de ce fait.

Annik Onofra Valldecabres Alberich
Témoignage de la vie d’Annik Onofra Valldecabres Alberich dans lequel elle explique ses origines familiales, qui se démarquent par le sens républicain qu'elles vont revêtir pendant la Guerre Civile, un fait qui les obligera à s'exiler en Algérie. À partir de là, elle centre son récit sur la vie qui les a conduits vers ce pays d'Afrique en tant qu'exilés et comment ils ont dû partir en France après l'indépendance de l'Algérie jusqu'à leur retour en Espagne en 1972.

Alicia Vázquez Fernández
Histoire de la vie d'Alicia Vázquez dans laquelle elle explique ses origines, elle était issue d'une famille qui a vécu en exil, un double exil : politique et économique. Après avoir expliqué le périple de son père avant son arrivée à Oran, elle relate son enfance et sa jeunesse en Algérie. Elle centre ensuite son discours sur son parcours de vie après la proclamation de l'indépendance de l'Algérie, un parcours qui l'a conduit en France et en Suisse. Elle termine en racontant son retour en Espagne, particulièrement aux Asturies et à Valence, elle offre ensuite un témoignage de ce que représentait l'exil pour elle."

Guillermo Rubén Vendrell Fernández
Histoire de la vie de Guillermo Ruben Vendrell dans laquelle il relate ses origines familiales dans la Catalogne de la Seconde République et sous la Guerre Civile. Il retrace ensuite l'exil de ses parents jusqu'à arriver en Argentine où il est lui-même né. À ce moment là, il expose son parcours personnel qui l'a mené à émigrer en Catalogne. Il centre enfin son récit sur comment il a refait sa vie ici et les activités qu'il a exercées.
Fonts orals del Sindicat Lliure de la Marina Mercant durant el tardofranquisme i la transició
Participants
Segundo Cerrato Luengo
Entretien avec Segundo Cerrato dans lequel il explique sa décision de travailler dans la marine marchande, il relate aussi les conditions de vie et de travail dans ce type de navires. Il centre ensuite son récit sur les aspects les plus importants de la vie syndicale à bord, sur la stratégie et les actions menées. Il termine en dressant un bilan de ces années.

Francisco Cubero Blanco
Témoignage de Francisco Cubero dans lequel il explique la raison pour laquelle il a décidé de travailler dans la marine marchande et les conditions de travail qu'il y a trouvées. Par la suite, il raconte les différents épisodes de sa vie professionnelle et la lutte syndicale qu'il a menée. Il termine en dressant un bilan de ce qu'a représenté ce type de travail et des résultats des revendications professionnelles.

Agustí Montori Díez
Entretien avec Agustí Montori dans lequel il explique sa décision d’entrer dans le corps de la marine marchande, il relate aussi les conditions de travail. Par la suite, il centre son récit sur son implication dans la lutte syndicale, les conquêtes qu'il a remportées et tous les autres aspects de la stratégie syndicale dans le contexte de crise du franquisme et de la Transition.

Xavier Moreno Rico
Récit de Xavier Moreno dans lequel il explique sa décision de devenir marin et les tâches qu'il a accomplies dans la marine marchande en tant que pilote. Par la suite, il centre son récit sur les conditions de travail de ce groupe de travailleurs et sur les aspects les plus importants de l'affiliation et de la lutte syndicale. Il termine en dressant un bilan de ce que représentaient ces revendications professionnelles dans le contexte de l'époque.

Cecilio Pineda Rodríguez
Récit de Cecilio Pineda dans lequel il explique la décision d'entrer dans la marine marchande, la formation qu'il a reçue et quelle était l'ambiance de l'époque dans ce secteur. À partir de là, il centre son récit sur les conditions de travail dans ce secteur et comment ils ocommencé à organiser le mouvement syndical, il relate aussi les actions menees. Il termine en dressant un bilan de la lutte au cours de ces années et de l'évolution du syndicat.

Marino Villa Rubio
Témoignage de Mariano Villa dans lequel il explique les raisons pour lesquelles il a été amené à entrer dans la marine marchande, la formation qu'il a reçue pour pouvoir y travailler mais aussi les conditions professionnelles et légales qui régnaient dans ce secteur. Par la suite, il centre son récit sur la lutte syndicale entreprise dans ce secteur de la marine marchande et le rapport avec le contexte de la Transition Démocratique.

Joan Zamora Terrés
Entretien avec Joan Zamora dans lequel il explique les raisons pour lesquelles il a été amené à prendre la décision de devenir marin, il explique aussi les conditions de travail et sociales de ce secteur. Par la suite, il centre son récit sur les activités syndicales et revendicatives qu'il a menées dans le contexte de la crise du franquisme. Il termine en dressant le bilan de ce qu'ont supposé ces années de lutte dans la marine marchande.
Fronteres domèstiques
Participants
Jean Busquets Verges
Entretien avec Joan Busquets, au cours duquel il commence à expliquer l'arrivée des troupes franquistes à Barcelone, et ce que cela a impliqué, ainsi que les activités syndicales et politiques auxquelles il se consacrait. Puis il revient sur les tentatives de passer la frontière, dont certaines le mèneront en prison, comment il y parvint finalement et son installation en France. Il poursuit avec les actions clandestines dans lesquelles il s'est lancé, d'abord pour apporter son soutien, puis pour participer à des sabotages, et autres opérations avec le maquis jusqu'à son arrestation avec d'autres compagnons et sa condamnation à mort, peine qui sera commuée en réclusion à perpétuité. Il termine par un bilan de ses années de lutte, réclamant un statut similaire à celui obtenu par les combattants de la Deuxième République, et proposant son avis sur la Loi de la Mémoire historique.

Andrea Martínez Martínez
Entretien avec Andrea Maria Martínez Martínez, au cours duquel elle décrit ses origines familiales, les relations qui s'établirent et son mariage avec un militaire de l'armée républicaine. Puis, elle aborde la « retirada » (la retraite) à la fin de la Guerre Civile, l'arrivée en France, les conditions de vie dans le camp de concentration d'Argelès, et les autres camps jusqu'à leur libération. À partir de là, ils s'installent sur le territoire français, et elle décrit les conditions de vie en tant que réfugiés dans une France occupée, et les conflits qu'ils connurent.

Lluïsa Miralles
Témoignage de la vie de Lluïsa Miralles Forcadell, qui commence par le chemin de l'exil à partir d'Ulldecona, qu'elle vivra en tant que réfugiée jusqu'au déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale, quand elle est transférée au camp d'Argelès. Puis, elle revient sur les conditions de vie dans le camp de concentration, comment ils sont libérés, son expérience dans la France occupée, qui finit par les mener dans un autre camp de concentration. Puis elle poursuit avec sa vie en France, la clandestinité de son père, les études jusqu'à ce qu’elle les abandonne pour se mettre à travailler à l'âge de 14 ans, ou comment ils gagnaient leur vie à la maison jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et l'installation à Paris. Puis elle raconte les tentatives de regroupement avec la famille qui était restée à Ulldecona, des aspects de la militance et de la clandestinité ou les fois qu'elle parvient à entrer à Espagne. Elle termine en faisant un bilan de sa vie, des changements qu'elle a observés et de l'évolution idéologique qu'elle a connue.

Maria Palagós Roca
Entretien avec Mari Palagós Roca, au cours duquel elle raconte que suite à l'exil à la fin de la Guerre Civile, elle a connu une rupture familiale avec son père. Elle aborde alors le déroulement de sa propre vie, des aspects personnels et professionnels, et comment alors qu'elle était déjà mère de famille, elle a retrouvé son père, qui avait formé une autre famille en France. À partir de là, elle alterne les souvenirs expliquant comment il leur fut impossible de traverser la frontière, comment son père les avait réclamés, comment sa mère avait refait sa vie et les retrouvailles après des années. Puis elle fait un bilan de sa vie, de ce qu'a représenté vivre sans un père, et les conséquences que cela a entraîné.

Anton Maria Riera Ramió
Entretien avec Antoni Riera, dans lequel il commence à expliquer comment il s'est caché dans la montagne pour ne pas être appelé sous les drapeaux en 1938, et les conditions de vie qu'il a connues pendant cette période. Il explique également les raisons pour lesquelles il avait pris cette décision, ainsi que d'autres faits de la Guerre Civile qu'il se remémore. Puis il aborde les expériences durant les sept années de service militaire qu'il dut réaliser dans différents régiments. Il termine en réfléchissant sur ce très long service militaire effectué, ainsi que sur sa vie dans la forêt et sur le choix qu'il fit.

Estrella Rivas Franco
Récit de la vie d'Estrella Rivas Franco, au cours duquel elle raconte le chemin de l'exil qui les amène en France où ils vont réaliser plusieurs opérations sans avoir à intégrer de camp de concentration. Puis elle raconte son mariage, l'occupation de la France pendant la Deuxième Guerre mondiale, et comment les réfugiés finirent par partir pour le Mexique. Puis, elle explique comment ils se sont adaptés au Mexique, et la manière dont ils gagnèrent leur vie. Elle termine par son retour en Espagne, et ce qu'a représenté vivre dans tous ces pays, et par une réflexion générale sur l'exil.
Històries de vida a militants catalanistes
Participants
Cristian Aiguadé
Histoire de la vie de Cristian Aiguadé, il aborde notamment son enfance, son père était alors maire de Barcelone, l'éducation stricte qu'il a reçu et l'ambiance politique au sein de sa famille. Il raconte ensuite les années de la Guerre Civile, à laquelle il a participé activement ainsi que les différentes phases de l'exil mais aussi le retour.

Guiomar Amell Amell
Témoignage de vie de Guiomar Amell au cours duquel il aborde l'ambiance au sein de sa famille mais aussi l'éducation stricte qu'il a reçue. La majeure partie de son témoignage est consacré à son activisme en défense du catalan sous la dictature, son mariage avec Llibert Cuatrecases et l'évolution vers l'action politique au sein d'Unió Democràtica de Catalunya.

Agustí Maria Bassols Parés
Témoignage de vie d’Agustí Bassols, il s'exprime sur les générations antérieures à la sienne, son enfance dans le cadre familial et ses années de scolarité à Blanquerna. Il raconte également les répercussions qu'ont subies ses proches au cours de la Guerre Civile, son passage à l'université et l'affiliation politique à Unió Democràtic depuis 1945.

Jordi Carbonell i de Ballester
Récit de vie de Jordi Carbonell i de Ballester, il y raconte notamment ses origines familiales, son enfance et son vécu de la Guerre Civile. Il raconte ensuite les conditions de vie pendant l'après-guerre et au cours du premier franquisme, il termine en insistant sur son implication politique et civique dans la lutte contre le franquisme et lors de la Transition ainsi que sur le rôle qu'il a joué au cours des premières législatures de la démocratie.

Manel Cardeña
Récit de la vie de Manuel Cardeña dans lequel il aborde son enfance dans le quartier barcelonais du Clot, l’ambiance qu'on y respirait mais aussi l'environnement familial dans lequel il a grandi. Il explique ensuite son implication dans l'anti-franquisme et son affiliation à Unió Democràtica de Catalunya, ainsi que sa carrière professionnelle.

Raimon Carrasco i Azemar
Témoignage de vie de Raimon Carrasco dans lequel est abordée l'ambiance au sein de la famille où il a grandi et l'expérience de la Guerre Civile, marquée par l'incarcération puis l'exécution de son père. Après avoir expliqué l'expérience de l'exil, il se recentre sur sa carrière professionnelle et sur son action civique.

Miquel Coll Alemany
Témoignage de vie de Miquel Coll Alemany qui raconte les origines familiales, sa formation académique et spirituelle ainsi que son implication dans les mouvements d'opposition au franquisme, lesquels mouvements étaient non seulement politiques mais surtout sociaux avec toutes les conséquences que cela a représenté. Il clôt son témoignage en abordant sa carrière professionnelle, le passage du secteur privé au secteur public, son implication dans différents services administratifs et le virage idéologique qu'il a subi au fil des ans.

Llibert Cuatrecases
Récit de vie de Llibert Cuatrecases au cours duquel, après avoir abordé ses origines familiales, elle passe en revue sa carrière et son implication politique sous le franquisme, les conséquences qui en ont découlé et son rôle dans la Transition démocratique et dans les premières législatures.

Josep Fornas Martínez
Histoire de la vie de Josep Maria Fornas dans laquelle il passe en revue son enfance et la Guerre Civile, en insistant tout particulièrement sur l'incarcération de son père. Vient ensuite l'évocation de sa carrière professionnelle et son implication politique dans le dernier franquisme, en tant qu'assistant de Tarradellas et en tant que député sous la première législature.

Manel Miserachs
Entretien avec Manuel Miserachs au cours duquel il aborde son enfance, ses années de Guerre Civile mais aussi les conséquences sur Igualada. Il raconte ensuite différents aspects de sa carrière professionnelle, son implication au sein d'Unió Democràtica de Catalunya et l’anti-franquisme, il termine en passant en revue les années à la mairie mais aussi sa vie politique au cours des premières années de la Transition.

Guillermina Peiró
Témoignage de Guillermina Peiró au cours duquel, après avoir expliqué son enfance et l'ambiance familiale, elle aborde les principaux évènements de la Guerre Civile mais aussi l'exil et les conséquences que cela a eues. Elle raconte en outre son implication politique dans la lutte clandestine contre le franquisme mais aussi les aspects de sa vie personnelle, elle dresse aussi un portrait de son père, Joan Peiró.

Núria Pi-Sunyer
Entretien avec la fille de Carles Pi-Sunyer dans lequel elle raconte son enfance, ses origines familiales et l'éducation qu'elle a reçue. Par la suite elle raconte son vécu de la Guerre Civile et de l'exil en France, en Angleterre et au Venezuela, elle aborde des aspects plus personnels de sa vie.

Mercè Romeva Viñas
Portrait de vie de Mercè Romeva, elle insiste notamment sur son enfance et sur l'ambiance familiale, l'éducation et les années d'avant la Guerre Civile. Elle raconte également l'exil, le retour qui viendra ensuite et les années du premier franquisme, enfin elle aborde ses liens avec Unió Democràtica de Catalunya.

Teresa Rovira Aixalà
Histoire de la vie de Teresa Rovira Comas, laquelle est centrée autour des années de la République, la Guerre Civile, le chemin de l'exil puis l'installation en France. Elle offre également un portrait de son père, Antoni Rovira i Virgili, l'expérience au sein de l'École de Bibliothécaire, sa vie d'exilée puis le retour.

Raymonde Sallé Julian
Témoignage de la vie de Raymonde Sallé, femme de Víctor Torres, dans lequel elle raconte son enfance, ses origines familiales et comment elle a rencontré son mari en France. Elle souligne le souvenir du séjour à Paris, au cours duquel son mari travaillait pour la Generalitat en exil puis le retour de Tarradellas.

Victor Torres Perenya
Histoire de la vie de Víctor Torres, il raconte l'ambiance familiale à Lérida, ses premiers actes militants politiques au sein d'ERC, l’éclatement de la Guerre Civile et sa participation en tant que milicien. L'époque de l'exil est centrée sur sa participation politique, premièrement dans le gouvernement républicaine en exil puis dans la restitution de la Generalitat.

Pilar Vila Abadal
Récit de vie de Pilar Vila d’Abadal au cours duquel elle passe en revue sa vie familiale, les combats militants de son père en politique sous la République et la répression républicaine pendant la Guerre Civile. Elle explique également les années d'après-guerre, son mariage avec Joan Triadú et toutes les actions pour défendre le catalan.
Històries de vida a militants comunistes
Participants
German Alonso Pérez
Témoignage de Germán Alonso Pérez dans lequel, après avoir passé en revue ses origines familiales, il explique son implication du côté républicain pendant la Guerre Civile mais aussi les répercussions qui ont suivi. Il explique ensuite son action militante dans la clandestinité et termine son récit en donnant sa vision de la Transition.

Isidor Boix Lluch
Histoire de la vie d’Isidor Boix dans laquelle il relate son parcours de militant politique jusqu’à arrive au PSUC pendant l’époque étudiante, sa première détention et sa fuite en France. Il raconte son retour comment il a poursuivi son œuvre militante en tant que travailleur. Il participe à la création de CCOO et, lors de l’état d’exception de 1969, il passe dans la clandestinité, il jouera un rôle actif dans les CCOO au sein de l’usine Seat.

Carme Casas Godessar
Histoire de la vie de Carme Casas Godessar dans laquelle elle explique ses origines familiales dans un environnement proche du républicanisme, son expérience de la Guerre Civile et l'exil qui a suivi. Ensuite elle aborde les tâches qu'elle a accomplies en tant que résistante, d'abord en France puis en Espagne, où elle a été incarcérée. Elle termine en racontant son expérience en tant que syndicaliste et offre un bilan de ses années de lutte.

Rosario Cunillera Peláez
Récit de la vie de Rosario Cunillera Peláez dans lequel, après avoir expliqué ses origines familiales et son parcours en tant que militant politique, il se centre sur les années de l'exil en France, comment il refait sa vie et sur le processus de politisation qu'il a vécu jusqu'à militer au sein du PSUC avant de revenir en Espagne pour participer activement à la résistance clandestine.

Xavier Folch Recasens
Histoire de la vie de Xavier Folch dans laquelle il explique ses origines familiales, la formation scolaire qu'il a reçue et sa politisation. Par la suite, il aborde les années universitaires, il menait déjà à cette époque une action clandestine, il termine en détaillant les principales actions politiques qu'il a menées, il offre également son témoignage sur l'héritage de la lutte et la Transition.

Trinidad Gallego Prieto
Histoire de la vie de Trinidad Gallego qui explique ses années d’enfance, les souvenirs de l’avènement de la République et la Guerre Civile. Par la suite, il détaille les années de prison, ses conditions de vie et comment il a commencer à militer. Il finit par offrir un bilan de ses années de lutte.

Manuel González Fernández
Récit de la vie de Manuel González Fernández qui raconte ses origines familiales et l'environnement dans lequel il a grandi immédiatement après la guerre. Il focalise ensuite sur les différents endroits où il a vécu jusqu'à son arrivée en Catalogne, c'est là qu'a débuté sa lutte syndicale et c'est là qu'il est devenu membre d'un parti, il insiste aussi sur le rôle qu'il a joué pendant la Transition et sous les premières législatures.

Adoni González Mateos
Témoignage d’Adoni González Mateos dans lequel il passe en revue ses origines familiales et ses années de formation. Il aborde ensuite le moment où il a pris sa carte syndicale et comment il a lutté clandestinement contre le franquisme sous sa forme la plus sociale mais aussi les conséquences que cela a eues. Il termine son témoignage en racontant comment son idéologie a évolué en comparaison avec celle d'autres compagnons au cours de la Transition.

Lola González Nicolás
Récit de la vie de Dolores González Nicolás dans lequel, après avoir présenté ses origines familiales, elle aborde les conditions sociales dans la région de Murcie au cours des années de la République ainsi que l'expérience républicaine et la Guerre Civile. Elle explique ensuite les représailles et l'immigration vers la Catalogne, elle clôt son récit en donnant sa vision de l'héritage de la lutte.

Romuald Grané Vilaseca
Témoignage de Romuald Grané i Vilaseca qui passe en revue les premières années de sa vie et l'environnement dans lequel il a grandi. Par la suite, il raconte quelques épisodes de la Guerre Civile et de l'après-guerre, puis il explique en détail son action militante personnelle. Il termine en dressant un bilan de ses années de lutte.

Antonia Jover del Olmo
Histoire de la vie d’Antònia Jover del Olmo dans laquelle elle explique ses origines familiales, la situation dans laquelle elle a vécu dans le camp des perdants de la Guerre Civile et comment elle a grandi dans cet environnement qui l'a conduite à être séparée de son père pendant 16 ans. Elle relate ensuite les retrouvailles familiales, l'émigration vers Barcelone et son implication active dans la clandestinité jusqu'au rétablissement de la démocratie.

Luis Romero Huertas
Récit de la vie de Luis Romero Huertas dans lequel, après avoir passé en revue ses origines familiales, il se centre sur les représailles subies du régime franquiste. À partir de là, il explique le processus de politisation qu'il a connu, comme il commence à militer dans la clandestinité et l'immigration en Catalogne, menant une activité syndicale de combat en clandestinité pour CCOO. Il finit par donner sa vision des années de lutte et ce qu'a supposé la Transition.

Joaquim Sempere Carreras
Récit de la vie de Joaquim Sempere Carreras dans lequel il donne des détails sur ses origines familiales et sur son processus de politisation coïncidant avec son entrée à l'université. À partir de là, il explique les actions qu'il a conduites, son séjour en prison puis les différentes fonctions qu'il a occupées au sein du parti, il termine son récit en expliquant sa vision de la Transition et l'évolution de son idéologie.

Francesc Vallverdú i Canes
Témoignage de la vie de Francesc Vallverdú i Canes dans lequel, dans un premier temps, il passe en revue ses origines familiales et comment lui ont été inculqués le républicanisme ou le catalanisme dans cet environnement. Par la suite il aborde les années à l'université et comment il a commencé à militer dans la clandestinité mais toujours sous un angle culturel en collaborant aux publications du PSUC. Il termine en donnant sa vision de la Transition démocratique et de la scission avec le PSUC.

Francesc Vicens Giralt
Témoignage de Francesc Vicens dans lequel il raconte ses origines familiales, l'environnement familial dans lequel il a été éduqué, sa scolarité et il dresse un portrait de l'après guerre. Il retrace ensuite ses années à l'université et comment il est devenu militant jusqu'à arriver à occuper des responsabilités au sein du PSUC. Il centre ensuite son récit sur les tâches qu'il accomplissait dans l'organisation du PSUC et sur le rôle qu'il a joué sur son évolution idéologique qui a fini par le faire exclure du parti.
Històries de vida a persones destacades per la seua lluita per la democràcia
Participants
Manuel Adroer Iglesias
Manuel Adroer étudie à l'Ecole Blanquerna. Il décrit l'impact sur sa famille de la violence révolutionnaire, le vécu pendant la Guerre Civile puis l'impact culturel du nouveau régime qu'il a vécu en étant étudiant à l'université puis en participant à des activités de résistance. L'influence d'Alfons Comín le porte vers Cristians pel Socialisme.

Octavio Alberola Suriñach
Octavio Alberola décrit son long parcours politique de lutte et la conception de cette lutte. Fils d'un professeur rationaliste, il intériorise les idéaux anarchistes. Il a vécu exilé au Mexique avec sa famille. Là-bas, il s'implique dans la lutte contre les dictatures latines. En 1962, il quitte le Mexique et rentre en Espagne. Sa mission consistait à coordonner l'organisme de Défense Intérieure, formé par les anarchistes. Il intervint dans différentes actions et attentats contre la dictature. Il travaille actuellement sur des projets de récupération de la mémoire historique.

Jaume Almirall i Guerrero
Jaume Almirall détaille tous ses vécus : famille, Casa de la Caritat, pavillons de santé de la tuberculose, la guerre et le franquisme. Petit, il a vécu en internat avec ses frères à la Casa de la Caritat. Pendant la Guerre Civile, la République il est mobilisé à Guadalajara, au début de la dictature il doit faire son service militaire obligatoire à Càceres.

José Antonio Alonso Alcalde
José Antonio Alonso raconte son parcours personnel et politique. Il est né dans une famille modeste aux Asturies. Sa famille décide de déménager à Tarragone à la recherche de meilleures conditions économiques. Il a lutté pendant la Guerre Civile, pour défendre la République. En 1939, il part en France où il est envoyé dans une compagnie de travailleurs et où il s'implique fermement dans la résistance française.

Daniel Andreu i Usón
Daniel Andreu relate son vécu de la Guerre Civile, l'exil en France et le retour en Espagne. En France, il a été interné dans le camp de concentration de Septfonds. Il a pu en sortir grâce aux autorisations. Arrivé en Espagne, il a été incorporé dans un bataillon de travailleurs puis, il a dû faire son service militaire obligatoire.

Ramon Anglí Escolà
Ramon Anglí, de Tàrrega, décrit son enfance et son vécu en tant qu'adolescent pendant la Guerre Civile : la vie quotidienne, les bombardements, l'approvisionnement en aliments et la répression à l'arrière-garde. Il détaille également comment il s'est politisé : il participe à la Phalange puis à Acción Católica, il s'implique dans les associations de loisir et dans le mouvement scout.

Martín Arnal Mur
Martín Arnal, né à Angüés (Aragon), alors qu'il était jeune il a intégré la CNT puis, au cours de la Guerre Civile, il a participé à l'expérience de collectivisation de son village. À la fin de la Guerre Civile il part en France où il est interné dans le camp de concentration d'Argelès puis il est recruté pour rejoindre une compagnie de travailleurs. Il participe activement à la résistance française.

Montserrat Avilés Vilà
Montserrat Avilés est avocate travailliste, veuve d'Albert Fina, avec qui elle a ouvert un cabinet de référence avant et pendant la Transition. Sous le franquisme elle a été membre du Front de Libération Populaire (FLP) et du PSUC. Elle a été la première femme membre du Conseil de l'Ordre des Avocats.

Maria Balsebre i Jaumot
Maria Balsebre explique la Bataille de l'Ebre en tant que membre de la population civile. Sa famille était issue de la tradition carliste.

Pere Carbonell i Fita
Avant la Guerre Civile espagnole, il étudiait au sein de l'École Normale de la Generalitat de Catalunya et il militait pour la Fédération Nationale des Étudiants de Catalogne (FNEC). Lorsqu'éclate le conflit, il entre à l'École Populaire de la Guerre et lutte dans l'artillerie. À la fin de la guerre, il s'exile en France où il est interné dans différents camps de concentration. Peu après il revient et est emprisonné jusqu'en 1945 pour son appartenance à la section militaire du Front National de Catalogne. Il est détenu de 1939 à 1943 dans les prisons de Figueras et Poblenou puis, en 1944 il est interné à la Prison Model de Barcelone où il restera jusqu'à sa libération en 1945. Une fois libéré, il travaille comme directeur commercial et ne milite plus dans aucun parti politique. En 1980, il est nommé directeur général du Commerce de la Generalitat de Catalogne puis, lors des élections au parlement de Catalogne en 1984, il est choisi comme député indépendant dans les listes de Convergència i Unió.

Francisco Carrasquer Launed

Francesc Casafont Fornell
Francesc Casafont décrit sa vie d'enfant à Solsona. Sa mère était une dévote aux idées progressistes, elle était propriétaire d'un bar. Il décrit la vie pendant la Guerre Civile au village et sa participation lorsqu'il est mobilisé. À la fin de la guerre, il part en France où il est interné, d'abord au camp de concentration de Saint-Cyprien, puis au Barcarès d'où il a pu sortir grâce aux avals venus d'Espagne.

Enric Casañas Piera
Enric Casañas a été militant de la CNT depuis sa jeunesse. Dans cet entretien, il revient sur comment il en est arrivé à se politiser, son vécu sur le front en Aragon pendant la Guerre Civile et les vicissitudes que suppose la clandestinité.

Francesc Casares i Potau
Francesc Casares raconte son expérience de vie. Il est né au sein d'une famille de tendance politique plutôt marquée à gauche, il est le fils d'instituteurs républicains. Il relate son vécu de la Guerre Civile : le coup d'état et son séjour dans le village de Vimbodí. À la fin du conflit, son père a été dépuré et il n'a pu reprendre son poste d'instituteur. Francesc Casares étudie le Droit à l'université et c'est à partir de là que débute sa politisation de la façon la plus mâture qui soit. Il a été militant du Front National de Catalogne et du Mouvement Socialiste de Catalogne puis, à la fin de son cursus il débute comme avocat travailliste.

Lluís Català i Pallejà
Lluís Català, frère de Neus Català, relate son expérience en tant que combattant pour la démocratie. Il commence par son enfance, il explique son travail comme maître pendant la République, il donne des détails sur son vécu de la Guerre Civile, la retraite puis le retour en Espagne et l'emprisonnement.

Artur Cubells Juncosa
Artur Cubells décrit son environnement familial pendant son enfance, son combat militant au sein de Esquerra Republicana de Catalunya (ERC) mais aussi les controverses qu'il a eu avec Josep Tarradellas. Il poursuit en racontant son expérience au sein d'un bataillon de travailleurs pendant les années de l'après-guerre puis il explique comment il a vécu le fait d'appartenir à ERC sous la dictature franquiste.

Pere Escudé Mabras
Pere Escudé décrit comment lors de la dernière semaine de juillet 1936 il a quitté seul son village, la Pobla de Claramunt, vers le siège du POUM de Barcelone, d'où il ressortira pour aller sur le front d'Aragon. Lors de la guerre, il est blessé à différentes occasions ; premièrement lorsqu'il est volontaire puis lors de l'appel, en janvier 38 près du Cinca lorsqu’il partait avec ceux du Barrio (PSUC). Une fois la guerre terminée, il est fait prisonnier et passe par un bataillon disciplinaire ; il est incorporé dans l'armée et est envoyé à Tétouan, il rentre chez lui à l'été 1943 lorsqu'il est classé comme opposant au régime franquiste. En tant qu'autonome, il reçoit de constantes inspections et amendes, de sorte qu'il finit par ne plus pouvoir exercer et doit travailler pour le compte d'autrui (ébéniste).

Narcís Falguera
Narcís Falguera décrit et analyse son parcours en tant que combattant pour la démocratie. Il raconte sa vie au camp de Barcarès et au sein des compagnies de travailleurs étrangers : les conditions de vie mais aussi l'organisation politique établie entre les compagnons. Il explique également l'invasion du Val d'Aran.

Albert Galicia Orcajo
Albert Galicia, né au Pays Basque, avait 8 ans lorsque sa famille est transférée à Pineda de Mar puis à Calella. À 11 ans, il quitte l'école et se met à travailler dans les usines textiles de Calella en plus de participer aux sabotages de la Phalange et ce, bien avant le début de la guerre. En janvier 1938, après avoir été dénoncé par un membre de la cinquième colonne, il est arrêté et le Tribunal d'Espionnage et de haute trahison le condamne à mort. La sentence a été commuée en 30 années de prison. Après avoir été détenu dans la galerie des hommes politiques de la prison Model, il est transféré au camp de travail de Falset, d'où il entreprend un périple dans différents camps sous juridiction du Service d'Information Militaire (SIM). Il a traversé la frontière avec les autres condamnés puis il est passé en zone franquiste.

Joan Gaspar Cirera
Joan Gaspar raconte son expérience de vie. Dès le plus jeune âge il se familiarise avec la CNT. Au cours de la Guerre Civile, il a vécu les collectivisations libertaires en Aragon. À la fin de la guerre, il passe en France où il est interné dans le camp de concentration d'Argelès.

Francisco González Moreno
Francisco González passe en revue son parcours. Il naît à Porcuna (Jaén). Il explique son processus de politisation, son travail militant au sein des Jeunesses Socialistes Unifiées, sa participation à la Guerre Civile puis son retrait. Il détaille également comment il a vécu en tant que réfugié en France.

Alfons Marcual Bisbal
Alfons Marcual décrit son enfance et comment il s’est politisé. Il milite pour le POUM puis, après la Guerre Civile il est interné dans les camps de concentration d'Agde et Saint-Cyprien.

Joan Martí i Mercadal
Joan Martí Mercadal est intendant et il a dirigé avec son père, fils de Ribes de Freser, l'usine textile Barella i Martí. Il y a travaillé dès la fin de ses études, vers 1950, jusqu'à ce que l'usine ferme avec la crise du textile en 1962. Il a ensuite travaillé dans le secteur bancaire : la Banc d’Expansió Comercial d'abord puis la Banc Industrial de Catalunya, du Groupe Banca Catalana. Il a été mis en cause dans l'affaire Banca Catalana (1982). C'est pour ces faits qu'il a dû quitter la banque et depuis cette date, il a été membre du conseil d'administration de diverses entreprises.
Concernant ses choix politiques, depuis sa jeunesse il est membre de la Confrérie Mare de Déu de Virtèlia où il a connu Jordi Pujol de qui il a été l'ami et le collaborateur. Il a été l'instigateur, entre autres, d'initiatives culturelles toujours liées au catalan et au catalanisme, comme Edigsa et les Setze Jutges, les revues Forum i Cavall Fort, Oriflama, Enciclopèdia Catalana, Òmnium Cultural, l’Agrupació Sardanista de Catalunya et le Barça, entre autres.
Il s'est marié en 1952 avec Elvira Cañellas Balcells. Le frère de sa femme était Anton Cañellas, militant d’Unió Democràtica de Catalunya et du Síndic de Greuges de Catalunya de 1993 à 2004.

Josefa Martí i Parera
Josefa Martí, paysanne et ouvrière dans une usine de textile, raconte la vie quotidienne pendant la Guerre Civile et sous le franquisme à Copons et à Sant Pere Sallavinera.

Josep Maria Morató
Josep Maria Morató naît au sein d'une famille aux idées libertaires. Il part en exil alors qu'il était un enfant et en France il intègre un atelier qui travaillait pour les maquis. À partir de cette époque et jusqu'à l'époque actuelle il a toujours apporté son soutien aux activités de résistance.
Un des épisodes de cette période où il militait est raconté dans le film Vacances royales, on y voit 12 activistes anarchistes (dont lui) confinés sur une île au nord du pays, surveillés par 130 policiers, on est alors en 1976 lorsque le roi d'Espagne Juan Carlos I visite la France.

Montserrat Obiols i Germà
Élève au lycée technique Eulàlia et du Lycée Escola avant la guerre, fille aînée du peintre Josep Obiols. Leurs valises étaient prêtes pour partir en exil dans le même convoi de voitures que celui où partaient Carles Riba et sa famille, mais, au dernier moment ils décident finalement de rester. Le père a été démis de ses fonctions de professeur de dessin du fait de ses liens avec les institutions de la Generalitat. Vie de représailles politiques et d'ostracisme économique et social mais aussi d'activités privées d'affirmation nationale lors de la première après-guerre. Preuve spécifique de l'opprobre de l'après-guerre, sans les amis et amies exilés, du côté des vaincus, et en constatant le recul culturel et social, à l'école et en ville. Elle étudie pour être bibliothécaire. Témoignage sur le relais des bibliothécaires de la République, les classes clandestines de Jordi Rubió et de la crème des livres de la Chaire Pi i Sunyer, lorsqu'elle se marie elle cesse de travailler et retourne exercer à partir de 50 ans. Vécu personnel en tant que membre de la société catalaniste et progressiste de la République, élève et amie de Carmen Serralongua - au milieu de nombreux autres aspects, c'est un témoignage sur la résistance pédagogique lors du premier franquisme-.

Antonio Ostal Chela
Antonio Ostal Chela décrit son vécu de la Guerre Civile et de l'après-guerre. Lorsque se produit le coup d'état de 1936, il fait son service militaire obligatoire et lutte avec la République. À la fin de la guerre, il part en France où il est interné dans le camp de concentration de Vernet d'Ariège puis dans celui d'Argelès. Il s'échappe de ce camp et rentre en Espagne où il doit supporter la répression pour avoir lutté aux côtés de la République.

Concha Pérez
Membre des jeunesses libertaires, avant la Guerre Civile elle avait déjà été prisonnière. Pendant le conflit, elle se retrouve d’abord sur le front d'Aragon puis elle retourne travailler dans une usine collectiviste à Sants. Elle part aussi en exil, en France où elle a un fils. Par la suite, avec l’après-guerre, elle revient à Barcelone dans la clandestinité. L'interlocutrice décrit son vécu personnel et porte une réflexion sur l’idéal libertaire.

Josep Planchart i Martori
Josep Planchart passe en revue son parcours de vie et politique. Dirigeant de l'État Catalan à partir de 1947 et actuel président du parti, il commence à militer à 17 ans à partir du moment où, au début de l’année 1936, il devient membre des Joventuts d'Estat Català du quartier de Gràcia (Barcelone). À la fin de la guerre il part en exil en France ; par la suite il a intégré un camp de concentration en Navarre et, plus tard, il est envoyé quelques années aux travaux forcés avec l’armée dans l’ancien protectorat espagnol du Maroc. Planchart continue à faire partie d'Estat Català et entre, avec les autres militants de la formation au Front National de Catalogne, pour lequel il a accompli des missions d’espionnage en faveur des alliés pendant la Seconde Guerre Mondiale puis, parallèlement, il a combattu la dictature franquiste dans la clandestinité en tant que membre d'Estat Català et du Front National de Catalogne. Il a été détenu à plusieurs reprises et a également été emprisonné à trois reprises en 1943, 1966 et 1972.

Pepeta Prat Arisa
Pepeta Prat est la fille du maire républicain de Maians. Après la guerre, son père est emprisonné et, grâce aux avals, ils réussissent à le faire sortir de prison. Il est alors envoyé dans un bataillon de travailleurs de Belchite. C'est là qu'elle rencontre Immaculada Antich, elle aussi allait rendre visite à son mari, Joaquim Puig. Ils étaient les parents de Salvador Puig Antich.

Josep Pujades Cervelló
Josep Cervelló retrace son enfance et sa jeunesse au sein d'une famille catholique et catalaniste à la Fatarella. Il relate aussi son vécu de la Guerre Civile : les Faits de la Fatarella et sa mobilisation au front.

Manuel Ribas Piera
Manuel Ribas Piera raconte son parcours personnel et politique. Il appartient à une famille issue de la bourgeoisie-libérale. Lorsque débute la Guerre Civile, sa famille est taxée de fasciste, ils optent alors pour l'exil. Ils passent par Perpignan, Gênes, la Suisse puis finalement son père décide de combattre avec l'armée de Franco, d'où leur retour en Espagne. Alors qu'il est étudiant en architecture à l'université, il assiste à des séminaires organisés par Pax Christi, c'est au cours de cette période que débute son processus de désaccord et de questionnement autour du caractère et des actions du régime. Alors qu'il est professeur universitaire, il se fait remarquer par son caractère progressiste et sa conception moderne de l'urbanisme.

Maria Teresa Sàbat
Fille d'une industrielle du textile, Maria Teresa Salinas, et du contremaître de l'usine que celle-là va épouser, Albert Sàbat, elle appartient à une famille aisée et progressiste de l'époque, elle assiste aux écoles progressistes de l'Ateneu Igualadí. Elle épouse Pere Puig Quintana, avocat et président de la Fédération des Jeunes Chrétiens et ami de Maurici Serrahima. Grâce à ses amitiés, Pere peut aider la fuite de moines (dans un camion de l'État Catalan), il évite sa propre persécution pendant la guerre, car le chef (effectif) du comité, Joan Farré Farriol, l’appréciait. Il devient volontaire du corps Antigàs et doit finalement rejoindre le front où il intègre la division Lister avec qui il fuit en France. Maria Teresa part en France à la fin de l'année 1939 pour rejoindre son mari, qui est déjà enrôlé dans un groupe d'aide aux réfugiés. À Prades ils se lient avec l'exil culturel (entre autres, avec le maître Pau Casals). À son retour, Pere Puig Quintana est l'artificier de l'entité Benèfica Minerva, fondée par Fèlix Maria Millet afin d'apporter une aide économique aux intellectuels démis de leurs fonctions par le régime. Le couple fait partie de la vie culturelle clandestine, jusqu'à son auto-exil de la vie barcelonaise [dans une ferme à Orpí (canton d'Anoia), où sont actuellement conservés les archives documentaires de Benèfica Minerva]. Depuis leur nouvel exil, ils soutiennent la création de l'École Mowgli (une des premières écoles privées du renouveau pédagogique). Pere décède en 1981, son épouse a continué à vivre à Orpí jusqu'à il y a peu de temps.

Roser Solanic i Serra
Roser Solanic décrit sa jeunesse. Son père était sculpteur et au cours de la Guerre Civile il participe à la préservation du patrimoine culturel. Par tradition familiale, l'interlocutrice était toujours liée au milieu culturel. Au cours de la dictature, elle a participé au scoutisme et à la Chorale de Sant Jordi.

Concepció Sugranyes de Franch
Fille de l'architecte Domènech Sugranyes, disciple de Gaudí et successeur de ce dernier dans la construction du temple de la Sagrada Família, épouse du géographe Lluís Solé Sabarís, mère des frères Sugranyes (l'un d'entre eux, Oriol Solé Sugranyes, était camarade de Puig Antich et fut abattu par la Guardia Civil au lendemain de son évasion de la prison de Ségovie). Concepció Sugranyes a été élève de l'Institut-Escola del Parc. Elle voulait étudier la géographie mais elle deviendra épouse et mère de famille très jeune. Au cours de l'entretien, elle explique son parcours personnel et son vécu en tant que mère d'activistes, un de ses fils est notamment décédé du fait de la répression franquiste.

Joan Travé Casals
Le père de Joan Travé fut une victime de la violence révolutionnaire exercée contre son village, Adrall (Lérida). Il a passé son baccalauréat à la Seu d'Urgell et a étudié le droit à l'Université de Barcelone dans la première après-guerre. Le contact avec ses camarades de résidence et l'ambiance universitaire le poussent à visiter le Somorrostro, de là sa politisation progressive vers la gauche politique. Une fois son cursus terminé il est devenu jésuite et a travaillé comme professeur à l'ESADE, au Département des Sciences Sociales. Au sein de ce département, il rencontre Alfons Comín, avec lequel il deviendra ami, il s'implique dans le mouvement Cristians pel Socialisme. Il entre encore au PSUC.

Ariadna Valenzuela Segura
Ariadna Segura entre dans la franc-maçonnerie à 23 ans, «pour des inquiétudes personnelles». En 2005 elle a été choisie pour être grand-maître de la Grande Loge Féminine d’Espagne (GLFE), première obédience des femmes maçonnes en Espagne. Elle passe la Guerre Civile à Barcelone, avec sa mère et sa sœur, elle séjourne aussi à les Planes et dans d’autres villages de Catalogne. Elle vit aussi en exil dans une colonie suisse.
L'experiència de l'exili
Participants
Montserrat Abelló Soler
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Montserrat Abelló. En janvier 1939, elle s'exile avec son père en France. Puis ils partent à Londres où elle travaille en accomplissant des tâches d'aide aux réfugiés. Elle part enfin au Chili où elle travaille dans l'entreprise de son père et en tant que professeur d'anglais au sein de l'École Suisse de Santiago du Chili. Retour à Barcelone en 1960.

Josep Maria Arnau Clos
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Maria Arnau. Son père meurt lors de la Bataille de l'Ebre et, pendant la Guerre Civile, sa mère commence à travailler au sein d'une colonie pour enfants qui accueille des réfugiés. Il passe la frontière avec cette colonie, ils vont alors passer un an en France. En septembre 1939, sa mère décide de rentrer en Catalogne.

Jaume Bagué Nin
L'entretien a pour cadre chronologique essentiel la Guerre Civile. Jaume Bagué décrit et analyse le combat militant politique de son père, membre du Parti Radical de Cassà de la Selva, il décrit aussi l'ambiance de la famille dans laquelle il a grandi. Il analyse également son expérience sur le front, lorsqu'il a été mobilisé et envoyé dans le régiment Pyrénéen Numéro 1 de Catalogne. Finalement, il explique la retraite et le chemin vers la France, son séjour dans le camp de concentration d'Argelès, la fuite de ce camp et son retour en Espagne.

Ángel Belza Ventura
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse d'Ángel Belza. Il a été un des enfants évacués vers l'Union Soviétique pendant la Guerre Civile. Il relate en détail dans quelles conditions il a vécu en Russie, la cohabitation avec les autres enfants, l'éducation qu'il a reçue, ses conditions de vie et sa vie quotidienne pendant la Seconde Guerre Mondiale en URSS.

Josep Borrat Martí
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Borrat. Pendant la Guerre Civile, il a lutté du côté de la République. Il a battu en retraite et, une fois en France, il a été interné dans un camp de concentration à Latour-de-Carol. Étant donné qu'il était malade, il a été conduit à l'hôpital. Après son séjour à l'hôpital et une fois guéri, il a dû être interné dans un autre camp mais, grâce à un accord obtenu par son père il a réussi à en sortir.

Ramon Bover Vila
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Ramon Bover. Sa famille avait les idées de la Lliga Regionalista. Lorsque la Guerre Civile éclate, il décide d'étudier pour devenir médecin puis il est mobilisé sur le front pour exercer ce métier. Il bat en retraite et il rencontre, en France, un français qui va l'aider. L'interlocuteur raconte toute cette période puis son retour en Catalogne.

Ramon Brugués Serra
L'entretien a pour cadre chronologique essentiel la Guerre Civile. Ramón Brugués analyse et évalue sa propre expérience personnelle et familiale. Ses tantes décident de l'emporter avec elles en France pour fuir les bombardements mais aussi le conflit de façon générale. L'interlocuteur explique le passage de la frontière, le parcours et son séjour de trois/quatre jours dans un centre de recrutement de réfugiés à Grenoble. Il retrace encore sa sortie de ce centre ainsi que son retour à Figueras.

Joan Carreras Cebrià
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de trois frères. Leur père avait des idées de gauche. Pendant la Guerre Civile, il a été mobilisé pour aller au front d'où il déserte. Il passe en France et, à son retour, il est incarcéré, d'abord à Figueras puis à Salt. L'entretien apporte des informations sur comment les frères et leur mère ont vécu l'absence du père et comment le père a vécu à sa sortie de prison.

Ernest Carreras Cebrià
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de trois frères. Leur père avait des idées de gauche. Pendant la Guerre Civile, il a été mobilisé pour aller au front d'où il déserte. Il passe en France et, à son retour, il est incarcéré, d'abord à Figueras puis à Salt. L'entretien apporte des informations sur comment les frères et leur mère ont vécu l'absence du père et comment le père a vécu à sa sortie de prison.

Eduard Carreras Cebrià
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de trois frères. Leur père avait des idées de gauche. Pendant la Guerre Civile, il a été mobilisé pour aller au front d'où il déserte. Il passe en France et, à son retour, il est incarcéré, d'abord à Figueras puis à Salt. L'entretien apporte des informations sur comment les frères et leur mère ont vécu l'absence du père et comment le père a vécu à sa sortie de prison.

Pilar Cases Calm
Récit de la vie de Pilar Cases Calm, elle débute sa narration par les conditions de vie avant la Guerre Civile, les conséquences et les représailles puis l'exil de 31 années en France, au Chili et au Pérou. Elle retrace les conditions et son parcours dans chacun des pays où elle a vécu et son retour.

Modesta Cristià Gibert
Modesta Cristià décrit et analyse son vécu d'exilée. Aux alentours de septembre 1938, elle quitte Cassà de la Selva pour aller à Collioure avec sa cousine, chez des parents. L'interlocutrice explique comment s'est déroulée cette expérience : les démarches qu'elles ont dû entreprendre pour obtenir l'autorisation de passage de la frontière et pour faire ce voyage. Elle analyse également les relations avec les autres réfugiés une fois installées à Collioure, comment elle apprend la nouvelle du sort réservé à ses parents, ils étaient resté à Cassà, elle relate également son premier contact et sa vision du camp d'Argelès et du château-prison de Collioure ainsi que d'autres aspects de sa vie quotidienne. Elle raconte enfin le processus de retour à Cassà de la Selva en septembre 1939.

Ricard Cucala Prunyonosa
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Ricard Cucala. Pendant la période de la République, il avait milité au sein d'Estat Català mais sous la Guerre Civile il est devenu militant du PSUC. Il a vécu le retrait et il a été interné en France dans le camp de concentration de Saint-Cyprien. Le PSUC intercède pour qu'il puisse en sortir et l'envoie en Russie. Là-bas il sera maître dans une maison de repos. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il intègre un groupe de l'armée russe qui conduit des actions de sabotage. Le parti lui demande différentes missions et c'est la raison pour laquelle il passe par différents pays comme la Yougoslavie et la France. Finalement il s'installera en Espagne et poursuivra son action clandestine.

Matías De Inés Pujol
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Matías de Inés. Son père était policier et avait des idées républicaines. À la fin de la Guerre Civile, il part avec son père en France. Là, son père est interné dans le camp de concentration d'Argelès et lui-même est accueilli dans une famille à Lyon. Depuis son camp d'internement, son père le réclame et les retrouvailles se produisent. À la dissolution du camp, ils en sortent tous les deux. À ce moment-là, son père entre dans la Résistance française. Finalement, l'interlocuteur rentre en Catalogne et son père s'exile en Argentine.

Teresa Duran Russell
Entretien recueillant le témoignage de l'enfance de Teresa Duran. Elle relate en détails son expérience de réfugiée en France avec son regard d'enfant. Ses parents devaient rester en Catalogne. Elle fait face à cette expérience seule. Elle relate ses conditions de vie, les centres d'accueil de réfugiés par lesquels elle est passée et comment s'est produit le retour en Catalogne mais aussi les retrouvailles avec ses parents.

Firmo Ferrer Casadevall
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Firmo Ferrer. Sa famille avait des idées républicaines. Pendant la Guerre Civile, il avait participé aux actions de la CNT. À la fin du conflit sa famille avait décidé de partir en France. Là-bas, toute la famille est internée dans un centre d'accueil pour réfugiés d'où ils ne sortaient que pour aller travailler pour un français qui les embauchait. Les gendarmes en furent informés et ils vinrent les chercher pour les conduire au camp de concentration d'Agde puis à celui de Rivesaltes. L'interlocuteur a également été interné dans une compagnie de travailleurs. Il parvient finalement à retourner en Catalogne.

Jordi Gussinyer Alfonso
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Jordi Gussinyer. Son père était médecin et, idéologiquement, proche de Esquerra Republicana. À la fin de la Guerre Civile, son père décide de partir en France avec son frère aîné. Une fois là-bas et en voyant que la Seconde Guerre Mondiale était sur le point de débuter, ils décident de s'exiler au Mexique. Le père revient en 1945 afin de se rendre compte dans quel état est le pays et il décide que mieux vaut repartir au Mexique avec toute la famille. C'est à ce moment-là que notre interlocuteur part au Mexique où il vivra une bonne partie de sa jeunesse. Retour en Catalogne au bout de 30 ans.

Josep Juanola Campà
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Juanola. Fils d'Agullana, il décrit l'expérience des réfugiés, accueillis au village pendant la Guerre Civile, il relate aussi la retraite, le trafic et la contrebande ainsi que le fait de vivre tous ces évènements depuis un village frontalier.

Maria Jubert Ansesa
L'entretien a pour cadre chronologique essentiel la Guerre Civile. Maria Jubert analyse et évalue sa propre expérience personnelle et familiale. Son père est mort alors qu'elle était très jeune. Aussitôt après, sa mère a été très affectée et des parents de Maria ont décidé de la prendre avec eux en France. L'interlocutrice explique le passage par la frontière et son séjour au centre d'accueil. Finalement, après un mois et demi en tant que réfugiée, elle est rentrée en Catalogne. Maria Jubert décrit la solitude et la rupture familiale que suppose toute cette expérience et elle relate également comment elle a, pourtant, vécu les retrouvailles avec sa mère.

Lolita Just Sunyer
Entretien recueillant le témoignage de Lolita Just. Elle a vécu la retraite alors qu'elle était une enfant. Elle relate en détails son expérience de réfugiée en France, le séjour au camp de concentration d'Argelès puis le retour en Catalogne.

Carme Llorens Puig
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Carmen Llorens. À la fin de la Guerre Civile, sa famille décide de passer en France. Les gendarmes la conduisent, elle mais aussi les femmes de sa famille, à Angoulême où elles sont internées dans les souterrains d'une ancienne usine. Par la suite, elles sont envoyées dans le camp de concentration de Les Alliers. Grâce aux réseaux de solidarité civile française, elles peuvent quitter le camp. Elle même est envoyée dans un couvent pour travailler. Finalement, son oncle, à Agde, la réclame et elle peut alors retrouver sa famille. C'est depuis Agde, à travers la Croix Rouge, qu'elle gère son retour en Catalogne.

Maria López Barrenechea
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Maria López. Née dans un village de Guipúzcoa, à mesure que la Guerre Civile avance, sa mère décide de l'envoyer en Union Soviétique dans le cadre des programmes d'évacuation des enfants qui étaient alors en place. En Russie, elle est envoyée dans un centre d'accueil pour enfants républicains. Elle va grandir là-bas et y faire sa vie jusqu'au point où elle finira par se marier dans ce pays. Lorsqu'elle rentre en Espagne, elle s'installe en Catalogne avec son mari.

Josep Maymí Gurnés
Josep Maymí décrit et analyse son vécu d'exilé. L'interlocuteur quitte Cassà de la Selva, avec sa mère et une amie de la famille vers les derniers mois de la Guerre Civile (décembre 1938/janvier 1939), Ils fuient face à l'arrivée des troupes franquistes, dans l'objectif de vivre mieux mais, surtout, afin d'assurer leur subsistance alimentaire. Son père reste sur en Catalogne pour lutter sur le front de l'Ebre. Lorsqu'ils passent la frontière avec leur voiture, des gendarmes français les arrêtent et les conduisent vers un camp de concentration à Perpignan. Ils y passent deux/trois semaines, jusqu'à ce que leurs oncles, vivant à Clermont-Ferrand, les réclament. Aussitôt après, ils ont pu quitter le camp et vivre chez ces parents. Avant le mois de septembre 1939, ils retournent en Catalogne en train et retrouvent le père. Josep Maymí explique et analyse toute cette expérience personnelle qu'il a vécue enfant : il raconte les conditions de vie dans le camp de concentration, le parcours vers la France, l'aide reçue par ses oncles à Clermont-Ferrand et le voyage en train qu'il allait faire avec sa mère pour revenir en Catalogne.

Àngel Messeguer Peypoch
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse d'Ángel Messeguer. Il naît au Mexique, fils d'exilés de la Guerre Civile. Il raconte l'histoire de ses parents et la vie d'un fils de parents catalans né au Mexique : sa scolarité et sa socialisation, les activités dans le cadre de l'Orfeó Català et la vie de famille. Il réfléchit sur l'exil de la première et de la seconde génération. Il revient en Catalogne avec sa famille en mai 1964.

Josep Misvacas Sabà
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Miscavas. Son père était inspecteur des Postes et avait été proche de Esquerra republicana sous la Seconde République. À la fin de la Guerre Civile ils se sont retirés en France. C'est un témoignage de vie dans la France occupée. Il était en contact avec la famille Irla lorsqu'il était en exil, il épouse une nièce du président en exil.

Maria Onelia Muñiz Blanco
Récit de la vie de María Omelia Muñiz Blanco, centré sur son enfance aux Asturies dans les années de la Seconde République au sein d'une famille ayant des convictions politiques. Il explique tout d'abord son expérience comme réfugiée puis comme exilée en France où elle a séjourné dans différents camps de concentration. Elle termine son récit par le retour et les conditions de vie sous le premier franquisme.

Bernat Olivé Vilaplana
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Bernat Olivé. Il lutte sous la bannière républicaine pendant la Guerre Civile. Il a battu en retraite et il a été interné en France dans différents camps de concentration. Il a également été envoyé dans une compagnie de travailleurs. Il a pris part à la résistance française en intégrant le maquis.

Francesc Pararols Mercader
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Francesc Pararols. Il part à la Guerre Civile en tant que volontaire et c'est là qu'il entame sa politisation à proprement parler et commence à militer pour le PSUC. Au cours du conflit, il rejoint une expédition avec l'URSS pour faire un cours de pilote. Lorsque débute la Seconde Guerre Mondiale, il intègre un groupe de l'armée russe qui menait des opérations de sabotage contre les Allemands. Il rentre finalement en Espagne en 1956.

Montserrat Parellada Arfelis
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Montserrat Parellada.. Son père était militaire et républicain. Au cours de la Guerre Civile, ses parents décidèrent qu'elle et sa sœur allaient partir en Russie dans le cadre d'un des programmes d'évacuation des enfants. L'interlocutrice décrit comment était sa vie dans les établissements scolaires et dans les centres d'hébergement russes, elle relate aussi son vécu de la Seconde Guerre Mondiale. À la fin de la Guerre Civile en Espagne, ses parents s'exilent en France et, une fois établis dans ce pays, ils demandèrent le retour de leurs deux filles. Elles sont donc passées de fillettes exilées en Russie à fillettes exilées en France.

Mariona Parellada Arfelis
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Mariona Parellada.. Son père était militaire et républicain. Au cours de la Guerre Civile, ses parents décidèrent qu'elle et sa sœur allaient partir en Russie dans le cadre d'un des programmes d'évacuation des enfants. L'interlocutrice décrit comment était sa vie dans les établissements scolaires et dans les centres d'hébergement russes, elle relate aussi son vécu de la Seconde Guerre Mondiale. À la fin de la Guerre Civile en Espagne, ses parents s'exilent en France et, une fois établis dans ce pays, ils réclamèrent leurs deux filles. Elles sont donc passées de fillettes exilées en Russie à fillettes exilées en France.

Pompeu Pascual Busquets
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Pompeu Pascual. Descendant d'une lignée de médecins aux idées républicaines. À la fin de la Guerre Civile, la famille décide de quitter la Catalogne. Ils passent 4 mois en France puis ils font toutes les démarches pour aller au Chili. Là-bas, son père, pédiatre de profession, travaille en tant que commercial dans une société d'alimentation. Ils vivent 9 ans en exil puis, en 1947, ils décident de rentrer en Catalogne. Le père reprend son activité de médecin et ouvre un cabinet privé.

Ramon Peypoch Mani
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Ramon Peypoch. Son père était militant d'Acció Catalana. À la fin de la Guerre Civile, la famille décide de s'exiler en France. Grâce aux contacts de son père, ils ont la possibilité de vivre l'exil dans un certain confort. Lorsque la France est occupée par les Allemands, ils décident de partir au Maroc. Il épouse une jeune-femme catalane au Mexique puis, tous deux rentrent en Catalogne.

Emilia Pla Esparraguera
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse d'Emilia Pla Esparraguera. Enfant, elle passe la frontière puis elle est internée, avec sa mère dans le camp de concentration d'Argelès. Elle retrace cette expérience, la vie des réfugiés en France puis le retour en Catalogne.

Salvador Prunella Brancós
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Salvador Prunella. Issu d'une famille modeste et républicaine, il lutte du côté de la République lorsqu'il est mobilisé. Il a battu en retraite et il a été interné en France dans le camp de concentration de Vernet d'Ariège. Lorsque Franco promulgue une grâce envers ceux qui n'avaient pas commis de délit de sang, leur donnant la possibilité de rentrer en Espagne, il décide de le faire. Une fois en Espagne, son père lui avait déjà obtenu un aval.

Maria Dolors Puig Abulí
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Maria Dolors Puig. Son père était lié à l'Union des Rabassaires et à Esquerra Republicana. À la fin de la Guerre Civile, la famille part en France puis au Vénézuela à la recherche de meilleures conditions de vie. Au Vénézuela, l'interlocutrice s'implique beaucoup dans les activités et les aspects sociaux du Centre Catalan. Ni l'interlocutrice, ni aucun membre de sa famille ne rentrera en Catalogne pour s'y installer à nouveau.

Josep Rahola d'Espona
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Rahola. Il a étudié au sein de la Mútua Escolar Blanquerna. Lutte armée du côté de la République lorsqu'il a été mobilisé. Il a battu en retraite et, en passant par Figueras, il a assisté par hasard à la dernière session du Congrès espagnol qui se tenait dans le château de Sant Ferran et présidé par Martínez Barrio. Il entre en France par Le Perthus. Il a alors été interné dans un camp de concentration provisoire, duquel il s'est enfui. Il a vécu quelques temps en France puis est retourné en Catalogne.

Joaquim Raset Busquets
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Joaquim Raset. L'interlocuteur avait fait partie de la Fédération des Jeunes Chrétiens, la répression révolutionnaire qui était exercée pendant la Guerre Civile ne la concernait pas. Afin de lutter contre ce type de répression exercée sur le peuple, il s'inscrit en tant que volontaire dans l'Armée Populaire Républicaine. Il part en retraite et, une fois en France, il est interné dans le camp de concentration de Septfonds, puis dans une compagnie de travailleurs. Il parvient finalement à retourner en Catalogne.

Carles Reglà Castillo
Entretien recueillant le témoignage de Carles Reglà. Ses parents émigrent au Vénézuela du fait de la situation économique du pays pendant l'après-guerre et parce que certains membres de la famille de son père s'y étaient déjà installés. L'interlocuteur est donc né à Caracas (Vénézuela). Il fréquente l'université où il étudie la Sociologie puis il prend part à des activités politiques et culturelles qui se déroulaient au Centre Catalan. Carles Reglà décrit tout cette activité sociale mais aussi comment s'est déroulé le retour en Catalogne. Il analyse enfin cet exil des républicains au Vénézuela.

Estrella Rivas Franco
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse d'Estrella Rivas. Son père était ingénieur en télécommunications pour le Gouvernement de la République. À la fin de la Guerre Civile, elle et sa mère passent en France. Son père, installé à Perpignan, les recherchent par l'intermédiaire de la Croix Rouge et ils peuvent tous se retrouver. C'est lors de cet exil en France qu'elle rencontre Josep Maria Ametlla Peris qu'elle épousera. Une fois mariés, ils passent une période au Mexique.

Giordano Sánchez Quílez
Récit de la vie de Giordano Sánchez Quílez englobant depuis la période de la Guerre Civile où il a combattu avec les Républicains jusqu'à l'exil en France mais aussi son bref passage par les camps de concentration français. Il explique également son retour par les Pyrénées, les conditions de vie sous le premier franquisme puis l'immigration en Argentine et son parcours dans ce pays avant de revenir à Barcelone.

Carme Señé Muret
Entretien recueillant le témoignage de l'enfance et de la jeunesse des deux frères Señé Muret qui ont vécu le retrait. Une fois en France, son père a été interné dans un cap de concentration et eux sont restés avec leur mère. Ils racontent en détail ce qu'était la vie et le travail de réfugiés en France. Il explique également comme ils ont vécu l'occupation par les Allemands et comment s'est passé le retour en Catalogne.

Conxita Señé Muret
Entretien recueillant le témoignage de l'enfance et de la jeunesse des deux frères Señé Muret qui ont vécu le retrait. Une fois en France, son père a été interné dans un cap de concentration et eux sont restés avec leur mère. Ils racontent en détail ce qu'était la vie et le travail de réfugiés en France. Il explique également comme ils ont vécu l'occupation par les Allemands et comment s'est passé le retour en Catalogne.

Joan Serra Mustich
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Joan Serra. Son père était militant d'Acció Catalana. L'interlocuteur lutte du côté de la République à la mobilisation. Il a vécu le retrait et il a été interné dans différents camps de concentration : Argelès, Saint-Cyprien et Barcarès.

Angeles Serres Sanjosé
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse d'Ángeles Serres. Son père, engagé politiquement avec la CNT, part en France peu avant la fin de la Guerre Civile afin d'éviter la répression qui s'annonçait féroce et sans pitié. Elle-même, sa mère et sa sœur restent en Catalogne et grâce à l'aide d'oncles elles ont peut survivre. Lorsque sa mère tombe malade, elles décident de partir en France où elles retrouvent le père. Elle va faire sa vie en France où elle rencontre celui qu'elle épousera. Des années plus tard, ils rentreront tous les deux en Catalogne.

Rosita Soler Batlle
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Rosita Soler. Fille de parents aux idées républicaines, elle a vécu en exil, d'abord en France puis au Venezuela. Lorsqu'elle était jeune, elle a milité pour les Jeunesses Libertaires puis pour les Jeunesses Communistes. Elle décrit quelles étaient les activités du parti et comment elle a vécu ce double exil.

Teresa Soler Pi
Parcours de Teresa Soler Pi (Teresa Rebull) qui débute l'histoire de ses parents, alors militants anarchistes et se poursuit avec son implication personnelle sous la Seconde République puis la Guerre Civile. Elle relate ensuite l'exil en France et les actions en tant que membre de la résistance, enfin elle raconte sa participation en tant que chanteuse et agitatrice culturelle dans l'après-franquisme puis lors de la Transition.

Jaume Vallmajor
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Jaume Vallmajor. Le domicile familial abritait aussi une entreprise familiale. Pendant la Guerre Civile, il a lutté du côté de la République lorsqu'il a été mobilisé. Il a vécu le retrait et il a été interné en France dans le camp de concentration d'Argelès puis dans celui de Saint-Cyprien. Il s'enfuit alors du camp et rentre en Espagne où il avait certains soutiens.

Maria Ventura Becerra
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Maria Ventura. Au cours de la Guerre Civile, en 1937, elle est évacuée au Mexique dans le cadre d'un programme d'évacuation des enfants. L'interlocutrice s'informe sur l'existence de ces programmes et réussit à convaincre ses parents de l'y inscrire. Elle voulait fuir la mauvaise ambiance familiale. Au Mexique elle est interne dans différents établissements scolaires. Elle épouse un Espagnol des Asturies puis elle rentre en Espagne des années plus tard.

Anna Verdaguer Dorca
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse d'Anita Verdaguer. Pendant la Guerre Civile elle se politise et, depuis l'arrière-garde, elle collabore à l'approvisionnement du front. Peu avant la fin du conflit, elle devient responsable d'un autocar d'acheminement des réfugiés depuis Madrid jusqu'à la France. Une fois en France, elle a été internée dans un centre de confinement situé près de la frontière belge. Elle a ensuite été transférée vers le camp d'Argelès, duquel elle a pu sortir pour aller faire des travaux agricoles dans un village français. C'est à partir de ce moment-là qu'elle s'est impliquée dans le réseau clandestin du Parti Communiste assumant certaines tâches comme le transport de paquets.

Maria Teresa Vidal Jubert
Histoire de la vie de Maria Teresa Vidal Jubert, centrée autour de l'émigration de ses parents en Suisse puis en Allemagne. Elle se remémore son enfance à Stuttgart, l'avènement du régime nazi puis l'éclatement de la Seconde Guerre Mondiale. Elle termine en expliquant le retour à Cassà de la Selva avant la fin de la guerre et comment elle a retrouvé sa place au pays.

Maria Rosa Wendenbourg Santiago Mestres
Récit de la vie de Maria Rosa Wendenbourg Santiago Mestres qui débute avec ses souvenirs d'enfance sous la Seconde République, l'éclatement de la Guerre Civile, l'exil vers la France qui a suivi ainsi que les conditions de vie pendant cette période, des souvenirs qui tournent, en partie, autour de l'expérience scolaire. Il termine en expliquant son retour à Barcelone.
La Memòria del Pla d'Urgell (1931-1955). Primera fase
Participants
Ramon Caba Pou
Histoire de la vie de Ramon Caba Pou, récit dans lequel il revient sur ses origines familiales, des souvenirs d'enfance, le passage par l'école et des aspects de la vie quotidienne au sein d'une famille de paysans. Puis il aborde les événements historiques qu'il a vécus, la proclamation de la Deuxième République, et le déclenchement de la Guerre Civile, et son impact sur lui personnellement et sur le village. À partir de là, il aborde son étape pendant la Guerre Civile à laquelle il a participé du côté républicain, les batailles auxquelles il a pris part, et son expérience de prisonnier de guerre dans plusieurs bataillons disciplinaires et les camps de concentration. Il termine en expliquant comment il a gagné sa vie une fois libéré, les aspects de la vie sociale dans le village, le marché noir de l'après-guerre ou comment se sont organisés les syndicats d'irrigation.

Antonio Garriga Verdagué
Témoignage de la vie d'Antonio Garriga Verdaguer, qui revient sus ses origines familiales, dans le milieu rural au sein duquel elle a vu le jour. Elle aborde ensuite ses souvenirs d'enfance, la scolarité, et le fonctionnement de l'école républicaine, ainsi que d'autres aspects de la vie sociale et publique de ces années-là. Elle poursuit en expliquant comment a été vécu la Guerre Civile dans le village, la collectivité agricole, les bombardements et l'arrivée des troupes franquistes. Elle relate alors les faits les plus significatifs de l'après-guerre, et les années du franquisme, en alternant avec des épisodes vécus dans le passé.

Maria Gené Padulles
Entretien avec Maria Gené Padulles dans lequel elle revient sur ses origines familiales, les souvenirs d'enfance et comment était la vie dans l'environnement social de Linyola. Elle aborde directement après des aspects de sa vie personnelle et familiale, des expériences vécues dans le village pendant la guerre, et d'autres événements associés aux conditions de vie matérielles qu'elle fait alterner avec des souvenirs de la période de la Guerre Civile en décrivant l'ambiance du village. Elle termine avec les souvenirs qu'elle a de la proclamation de la République, ainsi que d'autres faits relatifs à la vie familiale.

Josep Gispert Martí
Récit de la vie de Josep Gisbert Martí dans lequel il décrit ses origines familiales, les modes de subsistance avant et après la guerre, ainsi que les années d'école, et compare son vécu d'avant et celui d'après la Guerre Civile. Puis il aborde certains épisodes de la Guerre Civile qu'il a lui-même vécus, telle que la répression franquiste qui a touché sa famille et d'autres personnes du village, l'environnement social pendant la dictature franquiste, des épisodes qu'il fait alterner avec la description de son village au cours des années précédant la Guerre Civile.

Josep Lamarca Bertran
Histoire de la vie de Josep Lamarca Bertran, récit dans lequel il revient sur ses origines au sein d'une famille de paysans, le passage par l'école et comment il a commencé à travailler très jeune. Il revient ensuite sur les expériences liées à la Guerre Civile, à laquelle il a participé du côté républicain, sur le front d’Estrémadure, comment il fut fait prisonnier dans un camp de concentration dont il décrit les conditions de vie, et le service militaire obligatoire effectué à la fin du conflit. Puis il termine en alternant les expériences sur les conditions de vie sous la dictature de Franco, en particulier le marché noir, d'autres qui font référence à la manière dont fut vécue la proclamation de la Deuxième République, le déclenchement de la Guerre Civile et les problèmes d'irrigation et du canal d'Urgell.

Eloi Llaurador Noguera
Récit de la vie d'Eloi Llaurador Noguera, au cours duquel il revient sur ses origines familiales, l'environnement dans lequel il a grandi, pour ensuite aborder les épisodes les plus importants d'un point de vue historique dont il a été témoin. Puis il revient sur les années d'école sous la Deuxième République, les expériences liées à la Guerre Civile, le chemin de l'exil pour arriver en France, et le retour immédiat en Espagne et l'emprisonnement. Il termine avec le récit de la vie qu'il a menée sous la dictature franquiste dans les environs de Barbens, Tornabous et enfin Linyola, ses activités et un bilan des événements des épisodes historiques qu'il a vécus.

Domingo Mata Valls
Témoignage d'une vie de Domingo Mata Valls, dans lequel il revient sur les origines de sa famille dans un environnement rural défavorisé, les années d'école et comment il commence à travailler à l'âge de 13 ans. Puis il aborde son expérience liée à la Guerre Civile, d'abord en travaillant dans une collectivité agricole, puis comme soldat sur le front, pour finir prisonnier dans un bataillon de travailleurs qui le portera à Orduña et à Melilla, pour finir au service militaire. Il termine par le récit de souvenir liés à la proclamation de la Deuxième République.

Josep Maye Mas
Entretien avec Josep Mayé Mas au cours duquel il décrit ses origines familiales, dans une famille de bergers, les années d'école, avec un passage par l'école républicaine. Puis, il revient sur les différents épisodes qu'il a vécus, comme l'environnement politique et social dans le village, avant, pendant et après la guerre, la cherté de l'après-guerre, les conditions de travail dans le milieu rural pendant la dictature de Franco ou les souvenirs de la Guerre Civile et comment elle a été vécue à Linyola. Il termine en revenant sur des faits existant sous la dictature franquiste, comme le marché noir, ou comment la situation économique s'est stabilisée.

Eduard Peres Roca
Récit de la vie d'Eduard Peres i Roca, dans lequel il revient sur ses origines familiales, l'environnement dans lequel il a été élevé, pour passer aux faits les plus significatifs qu'il a vécus. Il commence par les expériences vécues au cours de la Guerre Civile, pendant laquelle il se battait dans les rangs de l'armée républicaine sur le Front du Segre, il poursuit avec son séjour au camp de travail pour prisonniers de guerre, et son service militaire à la fin du conflit. Puis, il revient sur les années de la Deuxième République, et l'ambiance qui régnait à Linyola, les relations de familiales, son expérience en tant que musicien et la tendance idéologique.

Carme Riera Palou
Histoire de la vie de Carme Riera Palou, récit dans lequel elle revient sur ses origines familiales, l'école et sa vie dans les environs de Linyola et d'Ivars. Puis elle aborde les épisodes historiques dont elle a le souvenir, tels que la proclamation de la Deuxième République, la Guerre Civile et comment cela l'a touchée au niveau familial, et au niveau du village, puis l'immédiat après-guerre. Elle termine en revenant sur la Deuxième République, entre autres, et les différents métiers qu'elle a exercés durant sa vie.

Ramona Teixidó Pagès
La Segarra, Territori de Memòria. Històries en primera persona
Participants
Antonio Avellana Inglada
Entretien avec Antonio Avellana Inglada dans lequel il explique comment il a vécu le fait qu'un camp de travail soit établi vers Concabella. À partir de là, il raconte ses souvenirs à propos des actions qui y ont été menées, le type de prisonniers qui y allait, la réaction des citoyens et comment ce camp a eu un impact sur tout le village.

Salvador Bentoldrà Ramon
L'entretien a pour cadre chronologique la Guerre Civile espagnole. Salvador Bentoldrà décrit et évalue la présence du camp de travail de Concabella : il explique les conditions de vie des prisonniers, il raconte les épisodes de la répression sur l'arrière garde républicaine, il signale les effets de l'ouverture de ce centre de privation de liberté sur le village.

Ricard Canela Pons
L'entretien a pour cadre chronologique essentiel la Guerre Civile à Sant Guim de Freixenet. Ricard Canela explique qu'ont été hébergés chez lui des soldats de l'armée republicaine mais aussi des personnages historiques comme Lluís Companys. Il évalue la présence des réfugiés de guerre sur le village et la vie quotidienne jusqu'à l'arrivée des troupes franquistes.

Salvador Casamitjana Gassó
L'entretien a pour cadre chronologique l'après-guerre. Salvador Casamitjana décrit et évalue les conditions de vie dans le camp de concentration de l'université de Cervera et dans le camp de l'usine de ciment Cros, situé sur la même commune.

Maurici Casasayas Aloy
L'entretien a pour cadre chronologique la Guerre Civile. Maurici Casasayas relate et analyse son expérience et son parcours
personnel pendant le conflit armé. Issu d'une famille carliste et né dans un milieu conservateur, l'interlocuteur a été mobilisé par l'armée populaire de la République, il déserte et tente de rentrer chez lui mais il a été à nouveau mobilisé. C'est alors que pour la seconde fois il veut déserter et passer en zone nationale. Une fois de ce côté là, il part au camp du Seminari Vell de Lerida, où il passe quatre mois.

Isabel Cirera Bosch
L'entretien a pour cadre chronologique essentiel la Guerre Civile à Concabella. Isabel Cirera se souvient et analyse les épisodes de violence dans l'arrière garde républicaine et la présence du camp de travail dans le village.

Ramona Ribera Solé
Entretien avec Ramona Ribera Solé dans lequel elle explique ses souvenirs au sein du camp de travail de Concabella. Elle raconte ensuite des anecdotes liées à la vie dans le camp, les actions qui y étaient menées, le type de prisonniers qu'on y recevait et les gardiens, quel était le travail demandé aux prisonniers et tous les autres aspects de la vie au camp de travail.

Manel Salas Amargós
L'entretien a pour cadre chronologique la Guerre Civile. L'interlocuteur décrit et analyse la répression sur l'arrière garde républicaine et il explique sa détention et son passage dans le camp de travail de Concabella.

Pere Sobrerroca Camps
L'entretien a pour cadre chronologique la Guerre Civile et l'après-guerre. Pere Sobrerroc décrit et évalue son passage par le camp de concentration de l'usine de ciment de Cervera et dans le camp de La Panera de Lerida, ainsi que lesconditions de vie dans tous les camps.

Josep Subirats i Piñana
L'entretien a pour cadre chronologique l'après-guerre. Josep Subirats décrit et évalue le moment de son arrestation et les conditions de vie dans le camp de concentration de l'usine de ciment de Cervera.

Ramon Trilla Recasens
L'entretien a pour cadre chronologique la Guerre Civile espagnole à Concabella. Ramon Trilla décrit et analyse les conditions de vie des prisonniers du camp de travail de Concabella, il évalue ce que la présence de ce centre de privation de liberté impliquait pour les habitants du village.

Antoni Vidal Serra
L'entretien a pour cadre chronologique la Guerre Civile espagnole. Antoni Vidal décrit et analyse son expérience en tant que soldat de l'armée populaire de la République : sa mobilisation, les lieux où il a été envoyé, sa vie au front, entre autres aspects. Il explique aussi la nature et les effets de la violence de la révolution sur son village natal, Toloriu.
La societat blanenca des de la II República a la fi del Franquisme a partir del testimoni dels treballadors de la Industria SAFA
Participants
Manel Bargalló

Jordi Caupena Nogué

Joan Chertó Agramunt

Faustino Gala

Antoni-Jordi Macip Valls

Anna Marcó Valls

Juan Mora Moro

Joaquim Ponsdomènech Tosas

Jaume Rocabert

Pepa Sarabia Carvajal

Montserrat Soliva Torrentó

Elvira Valls
Lluites antifranquistes i transició democràtica (1957-1980)
Participants
Josep Agulló Cucó
L'entretien a pour cadre chronologique essentiel le franquisme sur la commune de la Noguera et, par extension, sur la province de Lérida. Josep Agulló décrit et évalue son processus de politisation vers la gauche, le caractère de la lutte sur le terrain et quelques-uns des aspects organisationnels du syndicat Unió de Pagesos.

Miguel Agúndez Moreno
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Miguel Agúndez décrit et évalue les conditions de travail de la SAFA de Blanes ainsi que la gestation et la transcendance du mouvement ouvrier sur l'usine, en particulier lors de la grève de 1970. Il analyse également le caractère et les effets de la répression franquiste. Du fait de son implication dans la grève de 1970, la direction de la SAFA le renvoie. Miguel Agúndez raconte en détails les problèmes qu'il a dû affronter à cette époque pour trouver un autre travail. Il est finalement recruté dans une entreprise du bâtiment, Construcciones Gallart, où il a été élu représentant syndical lors des élections syndicales de 1975. À partir de là, le PSUC, parti duquel il était membre, lui demande d'organiser le mouvement ouvrier dans le secteur de la construction. Ainsi, cet entretien est spécialement important pour étudier le conflit des ouvriers à Blanes et la naissance, la puissance et la consolidation du mouvement ouvrier dans cette ville, il permet aussi d'analyser le processus de politisation, de prise de conscience et d'engagement dans la lutte ouvrière de l'interlocuteur.

Fèlix Álvarez Niebla
Fèlix Álvarez, issu d'une famille ouvrière, modeste et immigrante, a travaillé dès ses 14 ans et a milité dans le syndicat CCOO. Au cours de l'entretien il relate et valorise son processus de politisation vers la gauche, l'organisation du mouvement ouvrier sur Gérone —et, par extension, sur toute la province — sous le franquisme, il retrace aussi la configuration de la lutte syndicale clandestine. Ainsi donc, il réfléchit à la valeur et à l'héritage de la lutte anti-franquiste et du phénomène de l'immigration extracommunautaire actuelle sur le village de Salt.

Francisco Antequera Barbero
Francisco Antequera, né à Lobras (Grenade) en 1934, raconte et analyse son processus de politisation vers la gauche ainsi que son vécu d'émigrant en France en 1954, à la recherche de meilleures conditions de vie. Il décrit la naissance du PSUC et de CCOO à Blanes mais aussi l'organisation clandestine de la lutte du mouvement ouvrier sur cette commune de la Selva et, par extension, sur toute la province de Gérone.

Narcís-Jordi Aragó Masó
Narcís-Jordi Aragó, journaliste et avocat, a été le rédacteur en chef de la revue Vida Catòlica, il a dirigé le magazine hebdomadaire Presència et il a été le correspondant du quotidien Tele/Exprés. Au cours de l'entretien, il s'attarde sur l'ambiance dans sa famille (son père appartenait à la Ligue Régionaliste), il décrit aussi le Gérone de l'après-guerre. Il analyse la présence et le rôle de la presse sous le franquisme, les stratégies qui s'enchaînent pour éviter la censure et l'importance des activités culturelles conduisant à la création "d'espaces de liberté" qui permettent la réflexion. Finalement, Narcís-Jordi Aragó décrit simplement de petites "actions" culturelles qui contribueront à user progressivement la dictature.

Josep Asens Huguet
Entretien centré autour du soutien apporté par certains secteurs de l'Église au mouvement ouvrier, cette tendance est apparue au cours des dernières années du franquisme et des premières de la Transition sur les cantons de Tarragone. Il donne une vision des relations entretenues entre les associations catholiques comme l'HOAC avec le milieu politique et syndical anti-franquiste.

Gabriel Balcells Xuriach
L'entretien est centré sur l'activisme syndical agricole qui est apparu dans l'Urgell au cours des dernières années du franquisme et des premières de la Transition. Il raconte l'arrivée d'Unió de Pagesos dans le monde agricole de Lérida, l'organisation interne et les actions de contestation, finalement il élabore une réflexion sur le rôle joué par Unió de Pagesos au cours de la Transition.

Magda Ballester Sirvent
L'entretien a pour cadre la dictature franquiste à Lérida. Il retrace son enfance et sa jeunesse, depuis l'école primaire à Lérida jusqu'à sa formation de journaliste à Pampelune et à Barcelone, il détaille dans quelle ambiance il vivait sous la censure et la répression. Il raconte les conditions du journalisme pendant les années 1960 et 1970 et sa progressive implication dans les luttes anti-franquistes ainsi que l'évolution de son positionnement politique.

Josep Maria Barberà Andreu
Entretien centrée autour du mouvement ouvrier dans la zone de Valls et, par extension, à toute la zone rurale de Tarragone, au cours des dernières années du franquisme et des premières de la Transition. L'interlocuteur aborde la création des Plate-formes anticapitalistes et de l'importance des Commissions Ouvrières, du PSUC et autres forces anti-franquistes qui ont agi pendant ces quelques années sur le canton de l'Alt Camp.

Jaume Bertran Carbonell
Cet entretien est l'occasion de passer en revue la vie de Jaume Bertran et sa lutte permanente pour la démocratie. Il fait le récit de son enfance dans une ambiance d'opposition au franquisme, son père était en effet un dirigeant du POUM, il explique ensuite son travail au sein de l'usine Pirelli à Vilanova i la Geltrú au cours des années 1950 et 1960 ainsi que son œuvre militante syndicale et politique. Il centre une partie de son récit sur les affrontements et divergences qui se sont produits entre les partis anti-franquistes, il formule aussi une réflexion sur l'influence du PSC au cours de la Transition.

Francesc Blanc Canyelles
Entretien centré sur le mouvement anti-franquiste apparu à la fin de la dictature et au début de la Transition à Tarragone, concrètement sur la zone du Baix Gaià. L'interlocuteur aborde son expérience sur le campus universitaire de Tarragone, sa participation à l'Assemblée de Catalogne et sa politisation progressive jusqu'à devenir membre de Convergència Socialista de Catalunya.

Lluís Bosch Martí
L'entretien a pour cadre chronologique essentiel la crise du franquisme et la transition démocratique. Lluís Bosch Martí décrit et évalue son processus de politisation vers la gauche, son implication et son engagement en tant qu'artiste dans le mouvement anti-franquiste ainsi que les articulations qui structuraient ce mouvement à Gérone.

Manuel Campo Vidal
Manuel Campo Vidal, reconnu pour avoir été journaliste et président de l'Académie des Sciences et des Arts de Televisió d'Espanya, raconte comment il en est arrivé à migrer en Aragon à Cornellà de Llobregat lorsqu'il était enfant, dans les années 1960. Il grandit à Cornellà, où il prend conscience de la lutte anti-franquiste, tout d'abord en intégrant les Commissions de Quartiers, plus tard de façon plus politique et grâce à la personne d'Alfons Comín. Il relate également ses débuts professionnels à Tele/Exprés et au sein d'autres rédactions. Il raconte enfin l'activité intense qui se déroulait dans le Baix Llobregat au cours des dernières années du franquisme et des premières années de la Transition afin de recouvrer les libertés démocratiques du pays.

Antoni Canals Morera
Antoni Canals est témoin des années de la dictature franquiste et de la Transition à Tàrrega. Il raconte son implication dans la lutte clandestine puis sa politisation progressive en passant par des partis comme Convergència Socialista de Catalunya et le PSC-Congrès. Il décrit les mouvements démocratiques qui se sont déroulés sur la zone de Lérida, malgré la répression, au cours des dernières années du franquisme et de la Transition.

Felip Castell Papell
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Felip Papell relate son processus de politisation vers la gauche. Il débute son activité clandestine en entrant au PSUC à la fin des années cinquante et fait partie du premier comité local du parti à Lérida dans la décennie des années soixante. Papell souligne également la création des CCOO à Lérida en 1967 ainsi que les stratégies mises en place pour développer le syndicat et renforcer ses positions sur les cantons de Lérida. Ainsi, l'interlocuteur décrit ses détentions successives et il aborde comment il a été traité par la Guardia Civil. Il mentionne enfin sa période comme régisseur de la Mairie de Balaguer, de 1979 à 1983.

Ramon Castellà Roca
L'entretien est une introduction à l'enfance et à la jeunesse de Ramon Castellà à Tàrrega, où sa famille lui avait passé sous silence le fait que son grand-père avait été régisseur municipal sous la Seconde République puis emprisonné pendant le franquisme. Il relate son implication progressive dans les mouvements sociaux de la région au cours des dernières années du franquisme et des premières de la Transition. Castellà était un des organisateurs de la Marche de la Liberté à Tàrrega. Il a également joué un rôle important dans le mouvement syndical de la commune et il a fondé la CNT à Tàrrega.

Jordi Caupena Nogué
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Jordi Caupena détaille et analyse sa propre politisation vers la gauche (PSUC et CCOO). L'interlocuteur a été un des plus importants leaders syndicaux de l'usine SAFA de Blanes. C'est la raison pour laquelle il décrit et valorise l'organisation de la lutte syndicale, les conditions du conflit et les revendications ouvrières. Il raconte également toutes les fois où il a été détenu par la Guardia Civil , il raconte en particulier le processus et l'organisation des interrogatoires de police et il termine en expliquant comment il est entré en prison à Gérone. Il a été détenu à plusieurs reprises, la première alors qu'il avait 17 ans au cours d'une manifestation à Blanes contre le débrayage organisé par les CCOO et l'HOAC. La seconde fois en 1969, alors que Francisco Frutos avait déjà été renvoyé et qu'il était devenu le plus haut responsable syndical de SAFA, où il a conduit toute une série d'actions de revendication qui devaient trouver leur point culminant avec la grève générale de l'entreprise. Il a été détenu pendant un mois, jugé par le TOP à Madrid et blanchi pour défaut de preuves. Ils voulaient licencier 160 personnes, mais le gouverneur civil n'en a autorisé que 16 parmi lesquelles se trouvait Jordi Caupena.

Antonio Chacón Giménez
Antonio Chacón décrit et porte un avis sur sa propre expérience dans la lutte pour l'obtention de meilleurs droits et pour renverser la dictature franquiste. Il est né à Séville en 1932 et arrive à Lérida au début des années soixante pour travailler comme ouvrier du bâtiment. Il débute son activité clandestine en 1964 en intégrant le PSUC. En 1967, il a participé à la fondation de CCOO sur la ville. Lors de l'entretien, il raconte la tentative de manifestation du 1er mai 1969 pour laquelle le tribunal militaire le traîne devant le Conseil de guerre et le condamne à 7 mois de prison. Après le conseil de guerre, en 1970 il trouve du travail chez Fomento de Obras y Construcciones. Au sein de cette entreprise, il est choisi comme représentant syndical et prend part activement aux revendications pour l'amélioration des conditions de travail.

Teresa Fortuny Solà
L'entretien est centré sur l'expérience de Teresa Fortuny dans le mouvement ouvrier des cantons de Tarragone au cours des dernières années du franquisme et des premières de la Transition. Elle explique son activisme syndical et politique dans différentes usines de Valls et Reus ainsi que le mouvement féministe apparu en parallèle au mouvement ouvrier.

Paco Frutos Gras

Fèlix José Gasiot
L'entretien a pour cadre chronologique la Guerre Civile et le franquisme. Fèlix José Gasiot décrit son parcours avec sa famille pendant le conflit armée : la fuite vers la France puis l'emprisonnement de son père au camp de concentration d'Igualada. Il analyse également son travail de délégué syndical de la Renfe à Gérone et ses années à militer pour l’HOAC, il analyse la force de ce mouvement ouvrier pendant les années de la dictature à Gérone. José Gasiot commence à travailler à la RENFE en 1948, où il devient militant syndical en mobilisant ses compagnons et en présentant des candidatures alternatives à l'officier. Sur l'aspect culturel, il donne des cours et conférences à caractère social et chrétien dans différents villages de la province. Avec les autres membres de l'HOAC, au cours de la décennie des années 1960 il impulse la célébration du Premier Mai à Gérone et, lorsqu'il change de travail en 1969, il encourage auprès de ses collègues de banque la formation de dix coopératives d'habitats —la première, en 1964—, desquelles il a été président.

Pere Madrenys Caballé
Pere Madrenys raconte et analyse comment sa façon de comprendre et de vivre le catholicisme ont produit un choc avec la conception nationale catholique et hiérarchique de l'Église sous le franquisme. L'interlocuteur souligne sa forte conviction du besoin qu'aurait l'Église de prendre en considération les bases et puisse s'approprier réellement ceux qui en ont besoin (ouvriers et pauvres, entre autres). À l'âge de 11 ans, il décide d'entrer au séminaire de Gérone. Lors de son ordination, il devient prêtre à Arenys de Mar, l'Escala et Olot. Pere Madrenys explique cependant que cette vie de prêtre ne le comble pas du tout, il signale que certaines inquiétudes sociales n'étaient pas en mesure d'être canalisées dans l'Église. C'est pour cette raison qu'il prit la décision de partir en Navarre pour étudier les Sciences de l'information et le Droit canonique au sein de l'Université de l'Opus Dei. À cette époque, cette institution était vue par l'interlocuteur comme une entité moderne et différente du national-catholicisme dominant à cette époque. À son retour à Gérone, il a été nommé avocat de la curie puis directeur du journal catholique Vida Catòlica. Il écrit dans cette revue quelques articles qui vont provoquer un malaise dans la hiérarchie ecclésiastique de Gérone. Finalement, en 1973 il décide de se séculariser.

Ventura Margó Vives
Ventura Margó relate son processus de politisation vers la gauche. Il décrit et donne son avis sur la formation du PSUC à Lérida, dont il a été le principal instigateur, il donne aussi son opinion sur la stratégie de lutte : rassembler le plus grand nombre pour faire tomber la dictature, peu importe la provenance idéologique. Il décrit la volonté et les stratégies utilisées pour attirer de nouveaux militants et créer une prise de conscience avec l'objectif de développer l'anti-franquisme. Il aborde également et brièvement son élection comme régisseur de Lérida lors des premières élections municipales et le fonctionnement de la première mairie démocratique de la capitale du Segrià.

Joaquim Nadal Farreras
L'entretien a pour cadre chronologique les dernières années du franquisme et les moments les plus emblématiques de la Transition. Joaquim Nadal décrit et explique sa politisation vers la gauche, ses années de formation au sein de l'Université de Barcelone, la configuration urbaine et sociale de Gérone ainsi que les dichotomies et transformations que cette ville a connues. L'interlocuteur explique ainsi son arrivée à la Mairie de Gérone en tant que maire, après les premières élections municipales démocratiques de 1979 : dans quel état il trouve l'institution et tout le travail de renouvellement qu'auront supposé, de façon générale, les mairies démocratiques pour la Catalogne. Il dresse enfin une série de réflexions politico-idéologiques sur l'héritage de la lutte anti-franquiste et la valeur de la démocratie en tant que système politique et social.

Joan Francesc Pascual Bartolomé
Joan Francesc Pascual relate et évalue son processus de politisation vers la gauche. Il est né à Gérone en 1945. Il décide de devenir moine et entre au Séminaire des Missions Étrangères de Burgos. Une fois là-bas, il déchante de la vie ecclésiastique, il part pour Cornellà de Llobregat dans l'idée de se prolétariser, d'être au contact de la classe ouvrière et de l'immigration. C'est à Cornellà qu'il entre en contact avec Joan García-Nieto et découvre une nouvelle façon de comprendre le monde et de voir la réalité. Des années plus tard, il retourne à Gérone et fut l'un des instigateurs de CCOO sur la province. Joan Francesc Pascual raconte la configuration et l'organisation de ce syndicat. Il explique également comment il a été choisi comme régisseur du PSUC sur la Mairie de Gérone lors des élections municipales de 1979, il analyse son expérience en tant que régisseur.

Josep Pisa Novillas
Entretien centré sur comment s'est forgé le mouvement ouvrier et catholique à Barcelone, précisément dans le quartier de Sant Andreu, pendant les dernières années de la dictature franquiste et les premières années de la Transition. L'interlocuteur aborde son combat militant au sein de la Jeunesse Ouvrière Catholique (JOC) et les actions qu'il a menées pour améliorer la situation des ouvriers.

Pius Pujades Lladó
Pius Pujades décrit et évalue comment s'articule son anti-franquisme autour de petites actions de contestation et de rejet comme, par exemple la rédaction, sur un ton satirique, avec d'autres camarades d'une version de La Passió, alors qu'il faisait partie de la troupe de théâtre d'Acció Catòlica de Gérone. Cette version éveille les soupçons de la police locale et, par conséquent, les auteurs ont été arrêtés et incarcérés pendant trente-quatre jours. De plus, l'interlocuteur signale quelques-uns des aspects ayant structuré l'anti-franquisme sur la capitale du Gironès. Enfin, il souligne l'importance de la naissance de la revue Presència et du quotdien El Punt.

Josep Quintanas Bosch
L'entretien a pour cadre chronologique le franquisme. Josep Quintanas décrit et évalue son processus de politisation vers la gauche, le contraste social et politique entre les villes de Gérone et Barcelone ainsi que la trajectoire de l'anti-franquisme sur Gérone.

Ignasi Riera Gassiot
Cet entretien porte sur la vie de Ignasi Riera, fils d'une famille catalane et religieuse qui vivait dans le quartier de Vallcarca à Barcelone et était à la tête d'une imprimerie. Il résume son implication progressive dans la lutte contre le franquisme, dans le cadre de laquelle il a été en étroites relations avec d'autres dirigeants anti-franquistes, comme Alfons Comín ou Joan García-Nieto, mais aussi sa politisation progressive jusqu'à ce qu'il se présente sur les listes du PSUC lors de différentes élections et son entrée au Parlement de Catalogne en 1987. Il parle également de sa connaissance du monde éditorial pendant les dernières années de la dictature, de sa vie à Cornellà pendant plus de 30 ans et d'avoir été migrant dans d'autres régions d'Espagne.

Josep Riera Porta
Entretien centré sur ce qu'était le mouvement paysan sur la zone du Maresme pendant les dernières années de la dictature et les premières années de la Transition. Au cours de cet entretien, sont abordées les mobilisations dans le monde paysan, leur union contre le Syndicat Vertical et les rapports entretenus avec les autres syndicats comme les ouvriers ou les catholiques.

Joan Rodés Cerqueira
Joan Rodés décrit et analyse les épisodes les plus importants de son parcours dans la lutte politique et de son activisme syndical anti-franquiste. Il entre en 1967 aux CCOO et au PSUC dont il fut membre du Comité Local à Balaguer. En 1968 il participe au Congrès des Jeunes Communistes qui se déroulait à Sofia (Bulgarie). Lors des élections syndicales de 1971 il est élu vice-président de l'Unió des Techniciens et Travailleurs du Syndicat Local Mixte de Balaguer. En mai 1972, il fait l'objet d'une procédure et est destitué de ses fonctions pour avoir organisé des manifestations de solidarité avec les ouvriers de Bazán (El Ferrol). Enfin, de 1979 à 1983 il a été régisseur de la Mairie de Balaguer sur la liste du PSUC.

Josep Sementé Moya
Entretien relatant le mouvement catholique anti-franquiste qui s'est développé à Tarragone au cours de la dernière étape du franquisme et pendant la Transition. Il explique l'implication des JOC dans les mouvement ouvriers et citoyens de la ville ainsi que les relations avec les syndicats, parmi lesquels se trouvait CCOO. Il donne une vision critique de la transition vers la démocratie où, selon lui, les positions de la gauche n'ont pas su d'imposer face à l'héritage franquiste.

Gumersinda Udi Marsol
L'entretien résume la vie politique de Gumersinda Udi, la première régisseuse de la Mairie de Tàrrega. Elle raconte son arrivée en Catalogne, son implication dans les mouvements scouts pendant sa jeunesse et sa politisation jusqu'à son entrée à l'hôtel de ville lors des premières élections démocratiques après la chute du franquisme.

Josep Vall Roca
Entretien recueillant le témoignage de Josep Vall, il aborde son enfance à Claravalls et Tàrrega, puis sa jeunesse à Barcelone où il a travaillé dans le secteur bancaire, c'est là qu'il a découvert le mouvement syndical. Il explique également son vécu de la guerre du Sidi Ifni. Il a été l'instigateur du mouvement syndical et politique à Tàrrega, il s'est impliqué dans la Marche pour la Liberté lors de son passage sur la commune. L'entretien s'inscrit chronologiquement dans les dernières années du franquisme et les premières de la Transition, mais il est aussi l'occasion de faire une réflexion sur la situation économique et sociale actuelle.

Eulogio Vallina Pérez
Eulogio Vallina décrit et évalue son processus de politisation vers la gauche ainsi que son engagement dans le mouvement catholique ouvrier de base. En 1947, à Lérida, après avoir pris contact avec la JOC et son aumônier, l'abbé Perramon, il se convertit au catholicisme. Il complète sa connaissance du marxisme et du mouvement ouvrier par la lecture de textes chrétiens et apostoliques. Par la suite, il entre à l'HOAC. Il a eu des problèmes avec les autorités civiles et ecclésiastiques en raison du travail culturel qu'il a accompli dans différents villages de la province de Lérida et dans la capitale. De fait, en représailles à ses actions militantes, la maison qu'il habitait a été incendiée intentionnellement. Parallèlement, Eulogio Vallina analyse comment il en est venu à exercer sa profession, entrepreneur du bâtiment, au vu de ses idées politiques, sociales et religieuses. Il décrit également les relations entre la hiérarchie catholique de Lérida et ce mouvement apostolique de base auquel il appartenait. Finalement, l'interlocuteur évalue l'héritage de la lutte anti-franquiste et il détaille quelques-unes des déboires qui se sont produites.
Memòria de la privació: escassetat alimentària i de béns de primera necessitat durant les primeres dècades del franquisme (1940-1960)
Participants
Olga Álvarez Sánchez
Entretien d'Olga Àlvarez dans lequel elle explique ses origines familiales, l'environnement dans lequel elle a grandi et les relations au sein de sa famille. À partir de là elle centre son récit sur les aspects de la vie matérielle de la vie sous le franquisme et son développement personnel. Il termine en alternant les épisodes de sa vie personnelle à partir de son mariage : la vie avec son mari et la famille de ce dernier, les professionns qu'elle a occupées et la famille dans laquelle elle a été élevée.

Jordi Bernat Luis
Témoignage de vie de Jordi Bernat dans lequel il explique ses origines familiales et l'environnement dans lequel il a grandi. Elle centre ensuite son discours sur les grands épisodes historiques qu'elle a vécus (Guerre Civile et après-guerre) et comment ces évènements les affectaient du point de vue familial, en plus d'autres conséquences. À partir de là, elle relate les aspects liés aux conditions matérielles de la vie : problèmes de santé et d'alimentation, les moyens d'obtenir de quoi vivre.

Jaume Boada Tafalla
Entretien avec Jaume Boada dans lequel il explique ses origines familiales, le milieu dans lequel il a grandi, sa scolarité jusqu'au moment où il a commencé à travailler et l'environnement social du franquisme. À partir de là, il centre son discours sur les aspects liés aux conditions de vie matérielles qu'il alterne avec les aspects de sa vie familiale et des épisodes historiques qu'il a vécus. Il termine en dressant le bilan de ce qu'a supposé la vie sous une dictature.

Eugeni Espeitx Roussy
Récit de la vie d'Eugeni Espeitx dans lequel il explique sa famille et l'environnement dans lequel il a été élevé. Il centre ensuite son récit sur les aspects les plus importants de sa vie personnelle et familiale, elle y mêlent les épisodes historiques qu'il a vécus et desquels il se souvient, de plus il met l'accent sur certains aspects comme les conditions de vie. À partir de là, il centre sont récit sur certains épisodes de la Guerre Civile qu'il a vécu, les conditions de vie matérielles sur le front et les expériences liées à son passage par le camp de travail en tant que prisonnier de guerre. Il termine en expliquant les conditions de vie immédiatement après la guerre et sous le premier franquisme et comment il s'est adapté à cette situation.

Encarnación Hernández Ruiz
Entretien avec Encarnación Hernández dans lequel elle explique ses origines au sein d'une famille issue de Lorca, ville de Murcie. Elle raconte également la décision d'émigrer vers la Catalogne et sa carrière de sportive. Par la suite elle centre son récit sur les aspects de sa vie personnelle et familiale avec les conditions de vie de l'après-guerre et sous le premier franquisme.

Jaume Laporta Prenyanosa
Témoignage de vie de Jaume Laporta dans lequel il explique ses origines familiales, l'environnement dans lequel il a grandi et sa scolarité. Elle détaille ensuite les épisodes les plus importants qu'elle a vécu du point de vue historique. Seguidament es centra en aspectes referits a les condicions de vida materials i de la vida quotidiana, tant en l’època de la Guerra Civil com en la postguerra i el primer franquisme, i com la seva família es va adaptar a la nova situació. També comenta algunes anècdotes relacionades amb l’escassetat que es vivia aleshores.

Adelina Mas Salvat
Entretien d'Adelina Mas dans lequel elle explique ses origines familiales, l'environnement dans lequel elle a grandi et sa scolarité. À partir de là elle centre son récit sur les différents aspects de la vie matérielle en les opposant souvent aux différentes périodes, soit avant la Guerre Civile soit pendant le conflit et immédiatement après la guerre. Elle poursuit en relatant ses souvenirs personnels et professionnels à partir du moment où elle s'est mariée et toujours depuis le point de vue des conditions de vie matérielles et de l'environnement économique et social du franquisme.

Encarnación Rubio Torregrossa
Témoignage de vie d'Encarnación Rubio dans lequel elle explique ses origines familiales, l'environnement dans lequel elle a
grandi et sa scolarité. A cntinuació alterna aspectes de la seva vida personal i familiar amb d’altres que fan referència a les condicions materials de vida. Acaba explicant com era la vida quotidiana en la immediata postguerra i el franquisme, així com episodis de la seva vida personal i familiar.

Carmen Solsona Bigorra
Témoignage de la vie de Carmen Solsona dans lequel elle relate le lieu de sa naissance, le passage par l'école et comment elle a commencé à travailler très jeune. Elle alterne ensuite les réponses sur le contexte historique de l'époque (Seconde république, Guerre Civile et après-guerre) avec d'autres en référence aux conditions matérielles et à la vie quotidienne, elle insiste tout particulièrement sur la pénurie d'aliments et la façon de les obtenir.

Amparo Villalonga Gausachs
Entretien d'Amparo Villalonga dans lequel elle explique ses origines familiales, l'environnement dans lequel elle a grandi, sa scolarité puis son cursus dans l'enseignement supérieur. À partir de là, il combine des aspects liés aux conditions de vie matérielles à d'autres aspects qui font davantage référence aux épisodes historiques ainsi qu'à des aspects importants de sa vie personnelle et familiale. Il termine en faisant référence aux épisodes du franquisme liés à l'achat d'aliments et à la vie culturelle.
Memòria històrica de les dones de Castellvell del Camp (1931-1980). Primera fase
Participants
Josep Barriach Solé
Entretien conjoint avec Lluís Caballé, Eloi Nebot et Josep Barriach dans lequel ils reviennent sur l'environnement familial dans lequel ils ont grandi. Puis, ils abordent leur expérience pendant la Guerre Civile à Castellvell, ses conséquences et comment a été vécu l'immédiat après-guerre. Ils terminent par leurs souvenirs d'enfance, le genre de jeux auxquels ils s'adonnaient.

Dolors Barriach Sugrañes
Entretien avec Mercè Valls Cavallé, au cours duquel elle revient sur ses origines familiales, les expériences vécues pendant la Guerre Civile et comment cela a touché sa famille. Puis elle aborde ses années de jeunesse, les loisirs, comment elle est entrée dans le monde du travail, avec les différents métiers qu'elle a exercés, et l'évolution du village de Castellvell del Camp. Elle termine en commentant plusieurs photos qui lui sont montrées, et qui reflètent la vie sociale de Castellvell del Camp.

Lluís Caballé Moixí
Entretien conjoint avec Lluís Caballé, Eloi Nebot et Josep Barriach dans lequel ils reviennent sur l'environnement familial dans lequel ils ont grandi. Puis, ils abordent leur expérience pendant la Guerre Civile à Castellvell, ses conséquences et comment a été vécu l'immédiat après-guerre. Ils terminent par leurs souvenirs d'enfance, le genre de jeux auxquels ils s'adonnaient.

Maria Gateu Nolla
Témoignage de Maria Gateu Nolla dans lequel elle revient sur l'environnement familial dans lequel elle a grandi et les souvenirs de ses années d'enfance. Puis, elle revient sur sa jeunesse, ses fiançailles puis son mariage, sa vie professionnelle et son apprentissage pour pouvoir exercer. Elle termine en revenant sur des souvenirs de son père qui était poète, des aspects de la vie à Castellvell del Camp, ainsi que les différentes fêtes traditionnelles ou religieuses qui avaient lieu.

Roser Gelonch
Entretien conjoint avec Marina Monné Torrell et Roser Gelonch au cours duquel elles commencent par raconter leurs souvenirs d'enfance. Elles commencent par leur passage par l'école, en parlant des différents instituteurs qu'elles ont eus. Puis, elles abordent différents aspects comme l'immédiat après-guerre, et le rationnement des aliments ou des aspects relatifs aux loisirs, pendant leur enfance. Elles terminent en parlant de leur vie personnelle, comme le mariage, et reviennent sur leurs origines familiales respectives, ou d'autres comme la gastronomie et les fêtes traditionnelles ou l'évolution du village de Castellvell.

Rosa Gras Musté
Entretien avec Rosa Gras Fusté dans lequel elle revient sur les origines familiales et les souvenirs qu'elle a de la Guerre Civile, à Castellvell. Puis, elle aborde le déroulement de sa vie professionnelle, avec son mari à la tête d'une exploitation de bétail jusqu'à l'âge de la retraite. Elle termine en parlant de certains aspects tels que les loisirs ou les souvenirs qu'elle a gardés des fêtes de famille et traditionnelles.

Pepita Herrera Gras
Entretien avec Pepita Herrera Gras au cours duquel elle commence par raconter des souvenirs d'enfance, qui vont de son arrivée à Castellvell à l'étape scolaire, en passant par des aspects de la vie quotidienne. Elle revient ensuite sur les loisirs de l'enfance, les coutumes religieuses et passe à son entrée dans le monde professionnel. Elle termine en racontant des souvenirs de jeunesse, ses fiançailles puis son mariage, et passe à sa vie professionnelle ainsi qu'à des souvenirs liés aux fêtes traditionnelles et familiales qui avaient lieu.

Maria Jordà Ferré
Entretien avec Maria Jordà dans lequel elle revient sur ses origines familiales et les conditions de vie dans le milieu rural au sein duquel elle a grandi. À partir de là, elle aborde d'autres aspects de la vie rurale ainsi que les événements dont elle se souvient comme les sécheresses et les alterne avec d'autres anecdotes. Elle termine en racontant certains aspects de sa vie personnelle avec des souvenirs d'enfance, ainsi que de la vie qu'elle a menée en tant que femme travailleuse dans les différents métiers qu'elle a exercés au cours de ces années.

Teresa Monné Roselló
Témoignage de Teresa Monné dans lequel elle commence par parler des souvenirs d'enfance et de l'environnement familial dans lequel elle a grandi. Puis elle aborde sa jeunesse, ses fiançailles et sa vie professionnelle en alternant avec des souvenirs de son passage par l'école. Elle termine en parlant des fêtes traditionnelles et des lieux emblématiques du village, à partir de photographies qui lui sont montrées par l'interviewer.

Maria Monne Torrell
Entretien conjoint avec Marina Monné Torrell et Roser Gelonch au cours duquel elles commencent par raconter leurs souvenirs d'enfance. Elles commencent par leur passage par l'école, en parlant des différents instituteurs qu'elles ont eus. Puis, elles abordent différents aspects comme l'immédiat après-guerre, et le rationnement des aliments ou des aspects relatifs aux loisirs, pendant leur enfance. Elles terminent en parlant de leur vie personnelle, comme le mariage, et reviennent sur leurs origines familiales respectives, ou d'autres comme la gastronomie et les fêtes traditionnelles ou l'évolution du village de Castellvell.

Elisa Montserrat Musté
Témoignage d'Elisa Montserrat Munté dans lequel elle revient sur ses origines familiales et les souvenirs qu'elle associe à ses années d'enfance à Castellvell del Camp. Puis, elle parle de ses années de jeunesse, la période de fiançailles avec celui qui aujourd'hui est son époux, et le genre de vie qu'elle a mené une fois mariée. Elle termine en expliquant comment elle vit et l'évolution de différentes sortes de fêtes, des traditionnelles qui ont lieu à Castellvell, à d'autres religieuses, en passant par les fêtes de famille.

Eloi Nebot Monné
Entretien conjoint avec Lluís Caballé, Eloi Nebot et Josep Barriach dans lequel ils reviennent sur l'environnement familial dans lequel ils ont grandi. Puis, ils abordent leur expérience pendant la Guerre Civile à Castellvell, ses conséquences et comment a été vécu l'immédiat après-guerre. Ils terminent par leurs souvenirs d'enfance, le genre de jeux auxquels ils s'adonnaient.

Serafina Nolla Amorós
Entretien conjoint avec Serafina Nolla Amorós et Dolors Samsó Vilella au cours duquel elles reviennent sur des souvenirs d'enfance, leur passage par l'école et les origines familiales de chacune d'entre elles. Puis, elles abordent leurs expériences de la Guerre Civile et les conséquences qu'elles ont eu à subir. Elles terminent en parlant de différents aspects de la vie quotidienne et familiale, les cérémonies religieuses ou les fêtes traditionnelles à Castellvell del Camp.

Asunción Nolla Sugrañes
Témoignage d'Asunción Nolla Sugrañes dans lequel elle revient sur ses origines familiales, ses souvenirs d'enfance, et son passage par l'école. Puis elle retrace certains aspects de la vie quotidienne, l'alimentation et sa trajectoire professionnelle. Elle termine en racontant des souvenirs et ses expériences relatives à la Guerre Civile et l'immédiat après-guerre, les fêtes, les traditions populaires et la vie religieuse du village.

Pilar Porqueras Altès
Témoignage de Pilar Porqueras dans lequel elle raconte ses années d'enfance, et revient sur les souvenirs de son passage par l'école de Castellvell, et l'éducation qu'elle a reçue. Puis elle aborde des aspects de sa vie personnelle, comme la période de fiançailles et son mariage, ou sa vie familiale, l'éducation de ses enfants. Elle termine en revenant sur différents aspects qui vont de la célébration de fêtes traditionnelles, les conditions de vie matérielle dans le domaine privé, les traditions gastronomique ou l'évolution qu'a connu Castellvell del Camp.

Dolors Samsó Vilella
Entretien conjoint avec Serafina Nolla Amorós et Dolors Samsó Vilella au cours duquel elles reviennent sur des souvenirs d'enfance, leur passage par l'école et les origines familiales de chacune d'entre elles. Puis, elles abordent leurs expériences de la Guerre Civile et les conséquences qu'elles ont eu à subir. Elles terminent en parlant de différents aspects de la vie quotidienne et familiale, les cérémonies religieuses ou les fêtes traditionnelles à Castellvell del Camp.

Maria Rosa Solé Gaspà
Témoignage de Maria Rosa Solé Gaspà, dans lequel elle retrace des souvenirs d'enfance et de l'époque de l'école, ainsi que des souvenirs d'ordre familial. Puis, elle aborde ses origines familiales et l'environnement dans lequel elle a grandi, et alterne avec d'autres souvenirs de son enfance, ainsi que la célébration de fêtes traditionnelles et familiales. Elle termine en parlant d'autres aspects de la vie dans le village de Castellvell, ainsi que d'autres souvenirs relatifs à la vie quotidienne et aux conditions de vie.

Angelina Sugrañes Barriach
Témoignage d'Angelina Sugrañes Barriach au cours duquel elle commence à expliquer ses origines familiales, ses souvenirs d'enfance et son passage par l'école. Puis, elle aborde la manière dont a été vécue la Deuxième République dans le cercle familial, des expériences relatives à la Guerre Civile et comment elle fut vécue à Castellvell del Camp pour passer à des souvenirs de l'immédiat après-guerre. Elle finit en faisant mention d'aspects de sa vie personnelle et familiale.

Antònia Sugranyes Pàmies
Témoignage de la vie d'Antònia Sugranyes Pàmies dans lequel elle revient sur ses origines familiales, les années d'enfance entre Reus et Castellvell et l'environnement dans lequel elle a grandi et a été élevée. Puis, elle revient sur son vécu pendant la Guerre Civile, qu'elle alterne avec des souvenirs à caractère plus personnel, l'immédiat après-guerre et comme elle s'est adaptée. Elle termine en parlant d'aspects de sa vie personnelle et familiale à Castellvell, et les compare à l'actualité.

Antònia Valls Cavallé
Entretien avec Antònia Valls Cavallé au cours duquel elle revient sur ses souvenirs d'enfance, et par son passage par l'école de Castellvell del Camp. Puis, elle revient sur ses origines familiales, l'environnement dans lequel elle a grandi, et comment la Guerre Civile et l'après-guerre les a touchés. Elle termine en parlant de sa vie personnelle, de son mariage et de ses enfants, de sa vie professionnelle, des métiers qu'elle a exercés, et des fêtes traditionnelles de la vie sociale à Castellvell del Camp.

Mercè Valls Cavallé
Entretien avec Mercè Valls Cavallé, au cours duquel elle revient sur ses origines familiales, les expériences vécues pendant la Guerre Civile et comment cela a touché sa famille. Puis elle aborde ses années de jeunesse, les loisirs, comment elle est entrée dans le monde du travail, avec les différents métiers qu'elle a exercés, et l'évolution du village de Castellvell del Camp. Elle termine en commentant plusieurs photos qui lui sont montrées, et qui reflètent la vie sociale de Castellvell del Camp.

Anna Maria Valls Roselló
Entretien conjoint d'Anna Maria et Concòrdia Valls Rosselló dans lequel elles commencent par parler des souvenirs d'enfance marqués par leur expérience pendant la Guerre Civile à Castellvell del Camp. Puis elles reviennent sur leurs origines familiales, les métiers de leurs parents et les années d'école, avec les enseignants et les prêtres dont elles se souviennent. Elles terminent en parlant de leur entrée dans le monde du travail, des aspects de la vie quotidienne au village, et de leur vie personnelle ainsi que d'autres aspects liés aux traditions populaires et leur vie sociale.

Concòrdia Valls Rosselló
Entretien conjoint d'Anna Maria et Concòrdia Valls Rosselló dans lequel elles commencent par parler des souvenirs d'enfance marqués par leur expérience pendant la Guerre Civile à Castellvell del Camp. Puis elles reviennent sur leurs origines familiales, les métiers de leurs parents et les années d'école, avec les enseignants et les prêtres dont elles se souviennent. Elles terminent en parlant de leur entrée dans le monde du travail, des aspects de la vie quotidienne au village, et de leur vie personnelle ainsi que d'autres aspects liés aux traditions populaires et leur vie sociale.
Memòria històrica de les dones de Castellvell del Camp (1931-1980). Segona fase
Participants
Maria del Mar Barriach Sugrañés
Témoignage de Maria del Mar Barriach dans lequel elle raconte les souvenirs qu'elle a de son passage par l'école de Castellvell. Elle parle des différents enseignants qu'elle a eus pour passer à d'autres aspects comme le bâtiment où avaient lieu les cours, le catalan en classe ou les matières qui étaient dispensées. Elle termine en traitant différents sujets tels que la religion, le calendrier scolaire et autres activités liées à l'école.

Antònia Benavente Molina
Entretien conjoint avec Antoni García et Antònia Benavente, enseignants à l'école de Castellvell, dans lequel ils reviennent sur leur expérience dans l'enseignement. Ils abordent différents aspects du métier d'enseignant dans la région de Castellvell. Comme par exemple : les relations avec la municipalité, les matières dispensées, l'évolution du catalan ou la religion en classe, les relations avec les inspecteurs de l'enseignement ou le matériel qu'ils utilisaient. Ils terminent par des anecdotes sur les années pendant lesquelles ils ont exercé leur métier d'enseignants et les relations avec les parents.

Agustí Domingo Basora
Entretien avec Agustí Domingo Basora, au cours duquel il raconte des souvenirs d'enfance liée à l'école de Castellvell, et le fonctionnement de l'école en soi. Puis, il revient sur les matières et la méthodologie des études, ainsi que sur l'ambiance dans l'école, pour ce qui est des autres camarades.

Antoni García Nicolau
Entretien conjoint avec Antoni García et Antònia Benavente, enseignants à l'école de Castellvell, dans lequel ils reviennent sur leur expérience dans l'enseignement. Ils abordent différents aspects du métier d'enseignant dans la région de Castellvell. Comme par exemple : les relations avec la municipalité, les matières dispensées, l'évolution du catalan ou la religion en classe, les relations avec les inspecteurs de l'enseignement ou le matériel qu'ils utilisaient. Ils terminent par des anecdotes sur les années pendant lesquelles ils ont exercé leur métier d'enseignants et les relations avec les parents.

Simon Gaspà Martí
Témoignage de Simon Gaspà Martí au cours duquel il parle du fonctionnement de l'école de Castellvell pendant la première période de la Dictature de Franco. Il aborde des aspects tels que le bâtiment où avaient lieu les cours, la méthodologie d'étude, le matériel scolaire, les punitions ou le calendrier scolaire.

Maria Gateu Nolla
Entretien avec Maria Gateu au cours duquel elle revient sur les souvenirs qu'elle a de son passage par l'école de Castellvell. À partir de là, elle aborde des aspects tels que le fonctionnement de l'école, les matières dispensées et le matériel scolaire ou le catalan en classe. Elle termine en parlant de la relation avec les élèves, et les enseignants, et fait mention de l'existence d'une bibliothèque.

Estefania Martí Guasch
Témoignage d’Estefania Martí dans lequel elle revient sur son passage en tant qu'institutrice à l'école de Castellvell. Elle revient sur les méthodes pédagogiques qui s'appliquaient et celles qu'elle dut apprendre, et aborde d'autres aspects tels que le bâtiment où avaient lieu les cours, la relation avec les inspecteurs de l'enseignement et la mairie, ou la manière d'organiser les classes. Elle termine en revenant sur d'autres aspects comme le catalan en cours, le matériel scolaire, le calendrier ou la relation avec les parents.

Maria Rosa Martí Nebot
Entretien conjoint avec Antònia et Rosa Maria Martí, au cours duquel elles relatent leurs souvenirs de l'époque de l'école de Castellvell. Elles abordent des aspects tels que les conditions du bâtiment, le catalan en classe, le matériel scolaire ou les matières dispensées. Elles terminent en revenant sur d'autres aspects tels que le calendrier scolaire, la religion en classe ou quelques anecdotes relatives à leur passage par l'école.

Antònia Martí Nebot
Entretien conjoint avec Antònia et Rosa Maria Martí, au cours duquel elles relatent leurs souvenirs de l'époque de l'école de Castellvell. Elles abordent des aspects tels que les conditions du bâtiment, le catalan en classe, le matériel scolaire ou les matières dispensées. Elles terminent en revenant sur d'autres aspects tels que le calendrier scolaire, la religion en classe ou quelques anecdotes relatives à leur passage par l'école.

Josefina Masdeu Rosich
Entretien avec Josefina Masdeu durant lequel elle revient sur son expérience en tant qu'enseignante à l'école maternelle de Castellvell. Elle revient sur des aspects tels que la relation qu'elle avait avec les parents, la gestion ou l'organisation des cours et passe à d'autres sujets tels que le calendrier scolaire, les matières dispensées ou les punitions. Elle termine en évaluant son passage par cette école.

Graciel·la Monné Tost
Entretien avec Graciela Monné Tost, dans lequel elle explique les souvenirs d'enfance liés à l'école de Castellvell. Puis, elle aborde différents aspects tels que les professeurs qu'elle a eus, l'organisation des cours, les matières dispensées en insistant sur la question du catalan, des punitions et des méthodes d'évaluation. Elle termine en parlant du rapport des instituteurs avec les parents, ainsi que d'autres types d'activités qui avaient lieu dans le cadre de l'école.

Baltasar Nebot Climent
Témoignage de Baltasar Nebot Climent au cours duquel il raconte son passage par l'école de Castellvell, en se centrant sur des aspects tels que le fonctionnement de l'école, les horaires, les différents enseignants qu'il a eus et la méthodologie de chacun d'entre eux. Il explique également d'autres aspects, tels que les punitions infligées par les instituteurs, et comment était traité en classe le problème de la religion ou du catalan.

Esteve Sugranyes
Témoignage d'Esteve Sugranyes, au cours duquel il délivre ses souvenirs sur son passage par l'école de Castellvell. Il parle d'aspects tels que l'emplacement de l'école, les instituteurs qu'il eut, les punitions infligées ou la méthodologie qu'ils utilisaient et les activités qu'ils réalisaient dans le cadre de l'école. Il revient sur d'autres aspects, tels que le catalan ou la religion à l'école, le calendrier scolaire, les repas à l'école ou les relations entre les familles et les professeurs.

Mercè Valls Cavallé
Témoignage de Mercè Valls Cavallé dans lequel elle parle de ses souvenirs du passage à l'école de Castellvell. Puis, l'entretien porte sur d'autres aspects comme le catalan en classe, les matières dispensées, les punitions, la religion ou le calendrier scolaire.

Luz Vázquez Souto
Témoignage de Luz Vázquez Souto dans lequel elle raconte son expérience en tant qu'enseignante à Castellvell. Elle aborde des aspects tels que les rapports avec la mairie, et les parents d'élèves, l'organisation du centre ou les inspecteurs de l'enseignement. Puis, elle revient sur les horaires et le calendrier scolaire, le catalan en classe, les méthodes d'évaluation ou les punitions. Elle termine par la méthodologie qu'elle suivait pour dispenser ses cours, la relation avec les parents des élèves et certaines anecdotes dont elle se souvient.
Memòria oral de la Guerra Civil i la dictadura franquista a Esplugues i el Baix Llobregat
Participants
Ana Baillés Ribalaigua
Témoignage d’Anita Balles Ribalaigua dans lequel elle explique ses origines familiales, ses souvenirs d'enfance et son environnementà Espluguess de Llobregat. Elle aborde ensuite la proclamation de la République, l’éclatement de la Guerre Civile et les conséquences du conflit sous de multiples angles.

Magdalena Bonich Miró
Histoire de la vie de Magdalena Bonic i Miró dans laquelle elle explique ses origines familiales et l'environnement à Esplugues de Llobregat au cours des premières décennies du XXème siècle. Par la suite, elle centre son discours sur les années de la Guerre Civile et sur les conséquences dans le contexte de ce village. Elle termine en expliquant certains épisodes de la répression franquiste qu'elle a vécus en personne.

Enric Canals Escuain
Témoignage d’Enric Canals Escuain dans lequel il explique ses origines familiales, son environnement à Esplugues de Llobregat au cours des années de la Seconde République et ses souvenirs d'enfance. Par la suite il relate l'éclatement et les épisodes les plus marquants de la Guerre Civile qu'il a vécue depuis Esplugues puis il aborde les conséquences du conflit et dans quelle mesure tout cela a affecté sa famille. Il termine son récit en donnant des exemples de la répression franquiste et en offrant sa vision de la Transition et du conflit.

Josep Casellas Vila
Récit de la vie de Josep Casellas Vilà dans lequel il explique ses origines familiales et l'environnement urbain à Esplugues de Llobregat dans les années 1930. À partir de là, il centre son récit sur l'expérience de la Guerre Civile et comment il a vécu le conflit à Esplugues, l'entrée des troupes franquistes et la répression qui a suivi.

Joaquim Ferret Pagès
Témoignage de Joaquim Ferret dans lequel il explique son expérience pendant les années de la Seconde République puis lors de l'éclatement de la Guerre Civile. À partir de là, il centre son discours sur les premiers temps de la Guerre Civile à Esplugues et le déroulement de la guerre à laquelle il a participé comme membre du corps de carabiniers. Il termine en expliquant la répression du premier franquisme et sa vision de la Transition.

Francesc Piquet Casellas
Récit de vie de Francesc Piquet Casellas dans lequel il explique ses origines familiales et l'éclatement de la Guerre Civile. Par la suite, il centre son discours sur l'expérience comme combattant de la Guerre Civile dans l'armée populaire républicaine et sur son expérience en tant que prisonnier de guerre. Il termine en expliquant le retour à Esplugues et comment il a reconstruit sa vie.

Marta Serra López
Entretien avec Marta Serra López dans lequel elle explique ses travaux de recherche dans le cadre d'un travail scolaire ce qui lui a
permis de découvrir de nouveaux éléments sur l'exécution de son arrière grand-père. À partir de là, elle expose son point de vue sur la mémoire historique et ce qu'a supposé pour elle cet exercice.

Teresa Urrea Martínez
Récit de Maria Teresa Urrea Martínez dans lequel elle explique ses origines familiales et son environnement du village d’Esplugues au cours des années de la Seconde République. Par la suite, elle focalise sur les expériences de la Guerre Civile et l'après-guerre et comment elle et sa famille ont vécu ces évènements.

Eugeni Vilardell Artigas
Témoignage d’Eugeni Vilardell Artigas dans lequel il explique ses origines familiales et ses souvenirs en lien avec la proclamation de la République mais aussi l'éclatement de la Guerre Civile. À partir de là, il aborde son rôle en tant que soldat de l'armée populaire républicaine et les conséquences de tout cela.

Jaume Vilardell Artigas
Témoignage de Jaume Vilardell Artigas dans lequel il explique ses origines familiales et ses souvenirs en lien avec la proclamation de la
République mais aussi l'éclatement de la Guerre Civile. Il relate ensuite les conséquences de ce conflit et la répression qu'ont subi les personnes de son entourage le plus proche.
Memòries en femení
Participants
Rosa Alabart Alsina
Rosa Alabart décrit ses années de formation et analyse sa vie professionnelle comme maîtresse de l'enseignement primaire sous le franquisme et au cours des premières années de la Transition à Mont-roig del Camp, à Vilanova d'Escornalbou et à Gratallops. Elle s'attarde notamment sur la condition de la femme dans les classes, les matières enseignées, la politique des inspecteurs de l'éducation et le contrôle qui était exercé sur les maîtres pour qu'ils adhèrent à la pensée et à la doctrine de la Phalange espagnole.

Francisca Eraso Alvarez
Francisca Eraso décrit et analyse sa vie, de son enfance à l'âge adulte Elle raconte ses années de formation, l'ambiance au sein de la famille où elle a grandi, l'expérience de la Guerre Civile, ses fiançailles puis son mariage. L'interlocutrice raconte notamment la naissance et le développement du quartier de la Florida de Miami Platja, à Mont-roig del Camp.

Juana Salome Lara Romera
Récit de la vie de Juana Salomé Lara Romeva dans lequel elle explique ses origines familiales vers le Pozo Arcón (province de Jaén), ses souvenirs d'enfance et certains épisodes de la Guerre Civile. Elle accentue ensuite les aspects de sa vie personnelle : ses fiançailles, son mariage, la formation de la famille et les relations avec ses parents mais aussi la façon de gagner leur vie jusqu'à ce qu'ils décident d'émigrer en Catalogne. Elle termine son récit en relatant l'installation et l'adaptation à la Catalogne, les aspects de la condition de la femme sous le franquisme, sa vie familiale avec ses enfants et comment l'environnement de Miami-Platja lorsqu'ils sont arrivés de Jaén.

Ana Muñoz Martínez
Entretien d’Anna Muñoz dans lequel elle explique ses origines familiales et ses souvenirs d'enfance à Villanueva del Arzobispo pendant toute la période de la Seconde République et la Guerre Civile. À partir de là, elle centre son discours sur l'immigration en Catalogne immédiatement après la guerre, comment elle s'est adaptée là-bas, le contexte social du franquisme depuis le point de vue de la femme, les différents métiers qu'elle a occupé et comment elle a élevé sa famille de sept enfants. Elle termine en passant en revue les différentes activités à caractère social et ludique qu'elle a effectuées dans le village.

Maria Olivé Sabaté
Maria Olivé décrit sa vie, de son enfance à l'âge adulte, à Montroig del Camp. Elle explique sa scolarisation et les types de loisirs sous la Seconde République. Elle raconte comment elle a vécu la Guerre Civile, en insistant particulièrement sur le manque de nourriture; l'emprisonnement de son père lorsqu'elle était gamine et sur la violence de l'arrière-garde républicaine. Finalement, elle termine en racontant en détails sa vie sous le franquisme : ses fiançailles avec son mari quand elle était jeune et sa nouvelle vie de femme mariée comme maîtresse de maison et mère de famille.

Maria Ortega Miquel
Témoignage de Maria Ortega Miquel dans lequel elle explique ses origines familiales, ses souvenirs de la Guerre Civile, la scolarité et les premiers emplois qu'elle a occupés. Elle aborde ensuite ses années de jeunesse, quelle était la condition de la femme sous le franquisme, le mariage, les enfants mais aussi le vécu avec son mari jusqu'à ce qu'elle demande la séparation et toutes les conséquences qui ont découlé de ce dernier fait. Elle termine en expliquant comment elle a refait sa vie avec un autre conjoint pour finir par s'installer à Miami-Platja.

Catalina Rodríguez Fernández
Témoignage de Catalina Rodríguez Fernández dans lequel elle explique ses origines familiales, comment se passait sa vie près de Júzcar (province de Malaga) quelques années avant la Guerre Civile, ses souvenirs du conflit et comment la guerre a altéré la vie au village. À partir de là, elle centre son discours sur les conditions de vie immédiatement après la guerre, l'environnement social du franquisme et comment ceci la touchait en tant que femme. Elle poursuit avec son mariage, la formation de sa famille et les différentes façons qu'ils avaient trouvées de gagner leur vie. Il terminer en expliquant la décision d'émigrer vers la Catalogne, comment ils s'y sont installés, leurs différentes activités et l'évolution de la famille.

Margarida Sabater Auxan
L'entretien a pour cadre chronologique essentiel le franquisme. Margarida Sabater décrit sa formation de sage-femme et elle détaille également l'exercice de sa profession sur les communes de Camarles et Mont-roig del Camp. L'interlocutrice évalue également la condition de la femme au cours de la dictature franquiste.

Montserrat Sedó Sedó
Montserrat Sedó décrit sa vie, de son enfance à l'âge adulte. Elle explique sa scolarisation et les types de loisirs sous la Seconde République à Barcelone. Elle raconte sa vie pendant la Guerre Civile à Mont-roig del Camp : le ravitaillement, les jeux avec les autres enfants, la scolarité et la rupture familiale que suppose le conflit. Elle poursuit en racontant en détails sa vie sous le franquisme : ses fiançailles avec son mari quand elle était jeune puis son mariage et sa nouvelle vie de femme mariée comme maîtresse de maison, mère de famille et paysanne à Mont-Roig del Camp. Elle termine en formulant un avis sur son entrée en politique en 1979, elle a été conseillère municipale de Mont-roig pour Convergència i Unió, même si elle a abandonné ses fonctions au bout de trois mois.

Maria Toda Bargalló
Maria Toda Bargalló décrit sa vie, de son enfance à l'âge adulte, à Montroig del Camp. Elle explique sa scolarisation, le type de loisirs sous la Seconde république et elle raconte comment elle aidait sa famille d'origine paysanne en accomplissant des tâches agricoles. Elle raconte sa vie pendant la Guerre Civile, en insistant sur la mort de son frère au front. Finalement, elle donne des détails sur sa vie pendant l'après-guerre, sa nouvelle vie de femme mariée comme maîtresse de maison et mère de famille et tous les efforts qu'elle a fourni pour faire aller de l'avant sa famille.

Mercedes Vilellas Lopez
Mercedes Vilellas décrit sa vie, de son enfance à l'âge adulte. Elle raconte ses années d'école, l'ambiance familiale, les fiançailles et le mariage avec son mari mais aussi sa démarche migratoire vers Mont-roig del Camp. L'interlocutrice raconte notamment la naissance et le développement du quartier de la Florida de Miami Platja, à Mont-roig del Camp.

Rosa Vives
L'interlocutrice décrit sa vie, ses années de formation jusqu'à ses débuts professionnels comme maîtresse d'école dans le quartier de la Florida de Miami Platja, à Mont-roig del Camp. Rosa Vives raconte son expérience professionnelle et sa vie avec ses élèves dont la majeure partie était des enfants de l'immigration venue d'Andalousie et d'Estrémadure dans les années 1950 et 1960. Elle décrit également les relations parents d'élèves - enseignants et analyse la condition féminine et l'éducation de la femme dans le quartier de Miami, en comparant les années du franquisme avec celles de la Transition.
Repressió franquista de postguerra (1939-1957)
Participants
Josep Abelló Franch
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Abelló. Lorsqu'il était jeune il militait pour le POUM puis à la CNT. Au cours de la guerre, il lutte avec la république, lorsque sa levée de troupe a été appelée. À la fin de la Guerre Civile, il a été interné dans le camp de concentration de Pontevedra et de là, il a été transféré à la prison de la Punxa de Tarragone. Par la suite, il a également subi la répression des bataillons de travailleurs.

Enrique Aleixandri Montagut
Enrique Aleixandri décrit et analyse son expérience de recrutement dans l'Armée Populaire de la République et son passage par les différents centres de privation de liberté durant la Guerre Civile : le camp de concentration d'Arles-sur-Tech, celui de la plaça de Braus à Sant Sebastià, celui de l'Université de Deusto, un bataillon de travailleurs de Saragosse et Guadalajara. Il analyse les conditions de vie dans ces centres et les transferts de l'un à l'autre. Finalement, il fait un point sur la situation dans laquelle il a retrouvé la Catalogne à son retour, en particulier sur la répression sociale franquiste.

Herminio Antón Férriz
Herminio, originaire de Casas Altas (Valence), raconte son expérience alors qu'il était adolescent dans une maison de correction franquiste, il avait été accusé d'avoir rédigé une version modifiée et satirique de l'hymne fasciste "Cara al Sol". Il explique ensuite les différents épisodes de sa vie, comme sa jeunesse dans son village, le service militaire à Alhucemas ou son entrée au PSUC à Barcelone.

Quim Boix Lluch
Quim Boix décrit et analyse la stratégie d'infiltration dans les structures du Sindicato Español Universitario (SEU), son processus de configuration du Sindicat Democràtic d'Estudiants de Barcelone (SDEUB), la Caputxinada, les effets et le caractère de la répression franquiste ainsi que l'héritage et la valeur de la lutte anti-franquiste. L'interlocuteur participe activement à la formation du SDEUB. Après cela il a été expulsé pour 3 ans du district universitaire, il a perdu son privilège de pouvoir effectuer son service militaire dans les Milices Universitaires et a été envoyé au Sahara. Par la suite, en 1964 il est entré au PSUC dans le Comité Universitaire, il a été représentant du PSUC auprès des Commissions de Solidarité avec les Prisonniers Politiques de Barcelone.

Josep Buera Piquer
Josep Buera, jeune ayant appartenu à celle que l'on nomme la Lleva del Biberó dans l'armée républicaine, il est un exemple paradigmatique d'une personne non-politisée qui a vécu à contrecœur les évènements belliqueux et qui, par la suite, lors de la victoire des fascistes espagnols, a passé plusieurs années de sa vie dans les camps de concentration, bataillons de travailleurs et a effectué un long service militaire obligatoire sous les ordres de la dictature. Dans le cadre de ce service, paradoxalement, il a lutté contre le maquis.

Andreu Canet i Català
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Piñol. Il a été un des jeunes de la Lleva del Biberó. Il donne des détails sur son vécu sur le front, où il a été blessé, il explique aussi le déroulement de la Bataille de l'Ebre et son vécu de prisonnier de guerre.

Josep Capsada Viladomat
Témoignage de Josep Capsada, fils du maire républicain de Manresa lors de l'éclatement de la Guerre Civile. Il relate son vécu pendant la guerre du côté de l'armée républicaine. Il a été emprisonné dans le camp de concentration de Medina de Rioseco, alors que son père était prisonnier dans la prison Sant Miquel dels Reis à Valence et qu'un de ses frères était incarcéré dans celle de La Corogne.

Benet Cardó i Avellà
Entretien centré sur les années de la jeunesse de l'interlocuteur, qui ont correspondu à la Guerre Civile et aux premières années du franquisme. Monsieur Cardó dresse un résumé de sa vie en tant que commerçant d'espadrilles avant la guerre : comment il a été recruté pour aller à la Lleva del Biberó puis transféré au front du Sègre et, plus tard, au centre d'aviation de Sabadell. Lorsque la guerre a été déclarée, il a été envoyé au camp de concentration de Solsona, puis à Melilla dans un bataillon disciplinaire de soldats ouvriers. Finalement, il analyse l'actualité politique en Catalogne.

Miguel Carrillo Gil
Témoignage de Miguel Carrillo, né en Andalousie puis élevé à Terrassa, il est membre d'une famille de tradition anarchosyndicaliste et membre de la CNT, il a ensuite été volontaire pendant la Guerre Civile sur la Colonne Durruti. Exerçant dans l'Armée Populaire, à la fin de la guerre il a été blessé sur le front d'Aragon puis emprisonnés dans différentes installations franquistes, il a aussi été condamné aux travaux forcés dans le cadre de différents bataillons disciplinaires.

Salvador Castells i Olivé
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Salvador Castells. Il a lutté avec la République et à la fin de la Guerre Civile, il a été interné dans le camp de concentration d'Irache. Il subi là un conseil de guerre et a été envoyé pour effectuer son service militaire obligatoire avec l'armée franquiste.

Remei Cid Payà
Entretien recueillant le témoignage de Remei Cid. Lorsqu'elle était petite, son père, militant socialiste, a été emprisonné à Tarragone pendant près de 2 ans. Il est alors transféré à la Prison Model de Barcelone où il est resté entre 8 et 9 mois. De la Model il est transféré à Belchite, où il travaille à la reconstruction du village. L'interlocutrice décrit cette expérience et comme sa famille a vécu l'emprisonnement de son père.

Josep Coll Barril
Josep Coll relate son vécu de la Guerre Civile en tant que volontaire des Carabiniers puis son retour au village, Bellcaire d'Urgell. Là, il sera dénoncé et restera un temps au camp de concentration de Lérida. Il sera envoyé par la suite dans un bataillon de travailleurs à Algésiras puis il ira faire son service militaire à Oviedo et Vilafranca del Penedès.

Josep Maria Cuella Timoneda
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Maria Cuella. Il s'engage comme volontaire dans la Guerre Civile. À la fin du conflit, il part en France où il a été interné dans le camp de Barcarès. Il passe également par le camp de concentration du château de Figueras et intègre un bataillon de travailleurs à Algésiras (Andalousie).

Emilio Espinet Torrelles
Entretien recueillant le témoignage de l'épisode répressif d'Emilio Espinet. Il a été incarcéré dans le camp de concentration de Santander et à la prison de Bilbao.

Francesc Estadella Serracant
Entretien recueillant le témoignage de Francesc Estadella, parti à la Guerre Civile comme volontaire, il a été fait prisonnier par l'armée franquiste. Il est alors passé dans le camp de concentration de Santander puis par celui de Figueras, où il fait partie d'un bataillon de travailleurs.

Josep Faura Codina
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Faura Codina. Né en 1919, il est connu à Olvan (Berguedà) comme «el Badia». Il s'engage pour l'idéal libertaire, il a été militant de la CNT. Au cours de la révolution, il a été membre du comité de contrôle d'une petite usine textile d'Olvan, il a également aidé la collectivité agricole créée sur ce village. Lorsque leur levée a été appelée, il a été envoyé sur le front du Segre, où il a été blessé. À la fin de la Guerre Civile, il a été dénoncé puis emprisonné, il a dû passer devant le Conseil de guerre.

Juan Fernández-Luengo Fernández-Pacheco
Témoignage d'un jeune issu d'une famille républicaine de Manzanares (Madrid), qui a servi dans l'Armée Populaire, il a été capturé par l'armée soulevée. Il est resté reclus dans le camp de concentration Miguel de Unamuno (Madrid) puis à Miranda del Ebro (Burgos). Par la suite, il a purgé sa peine dans un bataillon de travailleurs puis il a fait son service militaire dans l'armée franquiste, dans les Pyrénées d'Aragon pour débusquer et arrêter les maquisards, entre autres activités.

Joan Ferré Martí
Joan Ferré Martí, jeune militant du POUM, explique son vécu pendant la guerre alors qu'il était membre de l'armée républicaine, à la Lleva del Biberó, il raconte aussi les premières années du franquisme ainsi que son processus d'adaptation à la vie sociale de son village après avoir effectué son service militaire dans un bataillon de travailleurs.

Antoni Floresví Mas
Entretien recueillant le témoignage d'Antoni Floresví sur sa jeunesse. Pendant la guerre civile, il a été reclus pour défendre la République, il a lutté sur le front jusqu'à ce qu'il soit capturé à Valence par l'armée franquiste. Il est passé devant un conseil de guerre et a été emprisonné à la prison Pilats de Tarragone, puis à la prison Model de Barcelone. Une fois sa condamnation purgée, on l'a envoyé faire son service militaire obligatoire dans un camp de concentration de Madrid puis à Tanger. Une fois son service militaire terminé, il est retourné à Tarragone et a refait sa vie luttant contre le rejet social pour avoir été prisonnier politique.

Montserrat Font Gasca
Montserrat Font décrit et analyse son expérience au sein du Foyer d'Aide Social d'El Pinar (Barcelone). Elle y est entrée avec sa sœur en 1949, à l'âge de 2 ans, elle y est restée jusqu'en 1956, lorsqu'elle en avait 11. Ses parents s'étaient séparés alors qu'elle était très jeune. Plus tard, sa mère est devenue membre de la Section Féminine où elle est entrée pour travailler comme infirmière. L'interlocutrice analyse différents aspects du centre El Pinar : la routine, l'alimentation, les conditions d'hygiène, les vêtements que portaient tous les enfants, le traitement et les punitions qu'ils recevaient du personnel du Foyer, le régime des visites familiales, le type d'éducation, les valeurs transmises et la cohabitation avec les autres internes. En définitive, elle décrit les conditions de vie et la vie quotidienne. De plus, l'interlocutrice souligne comment cette expérience a marqué son enfance et, d'une certaine manière, son caractère. Le manque d'affection, la dureté et la discipline ont été des éléments qui l'ont le plus affectée, assure-t-elle.

Pere Fortuny Velázquez
Pere Fortuny, fils du dernier maire républicain de Mollet del Vallès, Josep Fortuny i Torrents, explique son vécu du franquisme et revendique la mémoire de son père, assassiné par le régime franquiste au Camp de la Bota (Barcelone), il critique durement l'Église en tant qu'Institution et certains responsables de la mort de son père (principalement un prêtre). Il raconte aussi la marginalisation dont ils ont souffert, lui et sa famille, pendant la dictature, il explique son action en tant que responsable de l’Associació Pro-memòria als Immolats per la Llibertat a Catalunya.

Marià Gadea Montava
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Maria Gadea. Lorsqu'elle était jeune, elle milite pour les Jeunesses Socialistes Unifiées (JSU). Elle explique comment s'organisaient les différents groupes d'action dans la clandestinité et le caractère de la répression politique franquiste : sa détention et l'interrogatoire auquel elle a été soumise.

Amparo Garcia Lomeña
Entretien recueillant le témoignage d'une enfant qui a vécu pendant 6 ans à l'Hôpital Asile pour enfants ayant des problèmes de motricité Sant Rafael de Barcelone, pendant le premier franquisme. Elle décrit les conditions extrêmement mauvaises dans lesquelles vivaient les enfants, le traitement répressif qu'ils recevaient des ecclésiastiques qui dirigeaient l'établissement, surtout si les enfants étaient des enfants de républicains.

Hermínia Garcia Nadal
Témoignage de la fille d'un opposant et fusillé du franquisme qui vient compléter le témoignage de sa mère, Hermínia Nadal. Un récit émouvant et concis autour des conséquences de la répression durant la guerre et au cours des premières années de la dictature, Hermínia Garcia passe en revue les relations et la cohabitation avec les bourreaux de son père et autres faits.

Manuel Goni Pallares
Manuel Goni, né à Sant Boi de Llobregat mais résident depuis son plus jeune âge de Prat de Llobregat, raconte sa vie professionnelle comme maçon puis comme chauffeur d'autobus. Pendant la Seconde République espagnole, il milite pour l'UGT, Estat Català et le Sometent, il était sympathisant des politiques de Dencàs. Belligérant avec l'anarchosyndicalisme, l'anarchisme et les secteurs les plus radicaux du mouvement ouvrier, il les accusera de la déroute de la Guerre Civile, guerre à laquelle il prend part comme chauffeur dans l'infrastructure de transport de matériel de guerre. Une fois réfugié en France, il sera renvoyé en Espagne et passera par le camp de concentration de Santoña (Cantabrie), il sera condamné à 2 ans de service militaire (bataillon de soldats travailleurs). Après sa libération, il poursuivra sa vie à Prat de Llobregat et s'adaptera au nouveau régime, frisant avec l'adhésion, il considère que sous Franco l'on vivait mieux qu'à l'époque de la République.

Dolores González Nicolás
Dolores explique son vécu et ses souvenirs familiaux à Churra (Murcie), depuis son enfance jusqu'aux premières années du franquisme. Elle relate aussi son vécu lors de l'emprisonnement de son mari (de 1939 à 1945) par le régime franquiste et ses actions comme le transport de courrier entre la prison et le mouvement antifranquiste de l'extérieur, en particulier celui de nature communiste. Elle relate finalement son vécu en tant que migrante (de Murcie à Barcelone) et analyse certains points du franquisme et des premières années du régime démocratique.

Josep Julià Muntanya
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Julià. Il lutte sous la bannière républicaine pendant des semaines. Il subit ensuite la répression. Il relate en détail son expérience répressive dans un bataillon de travailleurs en Afrique, pendant l'après-guerre.

Josep Lluelles Castelló
Josep Lluelles, originaire d'Ivars d'Urgell, est un témoignage d'un milicien membre du POUM puis ayant ensuite intégré l'Armée Populaire, il sera réprimé par le nouveau régime franquiste. Un témoignage lucide et, malgré la difficulté de cette expérience, heureux de voir qu'au moment de l'entretien, il n'avait rien perdu de ses sentiments antifascistes.

Empar Magdalena Clua
Entretien centré sur le vécu de l'interlocutrice pendant la Guerre Civile et les premières années de l'après-guerre. Fille d'un républicain membre de CNT-FAI, ils ont dû abandonner Móra d'Ebre pendant la guerre, son village natal, ils ont dû fuir à Vilanova i la Geltrú ; plus tard, exilés en France, elle a été accueillie par une famille française alors que son père était interné au camp d’Argelès. Plus tard, elle retournera à Móra, où elle a refait sa vie en cohabitant avec le franquisme.

Lluís Martí Bielsa
Lluís Martí Bielsa, Creu de Sant Jordi (2006), égrène dans son témoignage les pénuries vécues par sa famille pendant la dictature de Primo de Rivera. Son père, pour avoir été solidaire avec les ouvriers grévistes, a été inscrit sur une liste noire. Il aborde avec autant de clarté sa période étudiante, comment il est devenu enfant de chœur pour pouvoir étudier et son passage par la CNT et les Jeunesses Socialistes Unifiées de Catalogne. Durant la Guerre Civile espagnole il a participé aux barricades de Barcelone et est entré dans la Garde d'Assaut. Il relate les mauvais traitements vécus par les exilés républicains et/ou révolutionnaires aux camps de concentration de France, son passage dans la résistance française, son activisme au PCE et le PSUC et, entre autres aspects, les années d'emprisonnement à la prison Model, Ocaña et à Burgos pour son activité clandestine contre la dictature.

Estanislao Mateu Piñol
Estanislao Mateu, originaire de Guardiola de Font-rubí (Alt Penedès), a été une jeune recrue de l'armée républicaine, il a été fait prisonnier à la fin de la Guerre Civile en Catalogne par les troupes franquistes. Il a été conduit au camp de concentration d'Iratxe (Navarre) puis, pendant un an, il est resté au camp de concentration de Melilla dans un bataillon de travailleurs.

Rafael Mellado Montes
Rafael présente sa vision autour de son expérience en tant que guérillero anti-franquiste en Andalousie. Il expose aussi son vécu dans différentes prisons franquistes, son passage au PCE et au PSOE, son arrivée à Barcelone après avoir purgé sa peine, les années sous liberté conditionnelle, enfin, il aborde des souvenirs plus récents, comme les différentes luttes des années 1970 et son rôle pacifiste en apportant son soutien aux doctrines du dialogue social.

Maria Micola Jardí
Entretien centré sur le vécu de l'interlocutrice pendant la Guerre Civile et les premières années de la dictature. Sans jamais avoir été militante politique, elle a subi la répression franquiste pour être l'épouse d'un dirigeant de la CNT-FAI de la région de l'Ebre. Pour avoir aimé son mari, elle a été détenue pendant 2 ans à la prison de Tarragone. Au moment de son arrestation, elle était enceinte et a accouché de sa fille en prison. Après avoir subi les représailles avec 4 années d'exil, elle est partie vivre à Madrid jusqu'à ce qu'elle puisse retourner à Tivissa avec sa famille.

Pilar Molins Cid
Entretien recueillant le témoignage de Pilar Molins. Son père est parti en France à la fin de la Guerre Civile et elle-même est restée avec sa mère en Catalogne. Son père avait été proche de la gauche et, du fait de son travail de chauffeur de taxi, il avait accompagné des personnes importantes des partis politiques de gauche sur des conférences et meetings. Il avait également lutté avec l'armée républicaine en tant que volontaire. Par peur d'éventuelles représailles, il décidait de partir en France. Il a vécu là-bas dans les camps de concentration et est mort à Mauthausen. Pilar Molins décrit comment elle a vécu cette cassure familiale, comment elle avait des nouvelles de son père et comment sa mère a lutté pour aller de l'avant dans une ambiance de répression et de rejet.

Ramon Morató Estalella
Entretien centré sur le vécu de l'interlocuteur pendant la Guerre Civile et les premières années de l'après-guerre. À 20 ans, il a été prisonnier de l'armée républicaine et a lutté dans la zone de Terol et de Valence. Lors d'une bataille, l'armée franquiste l'a fait prisonnier de guerre et il a terminé dans un bataillon de travailleurs. À la fin de sa «purge» au camp de travailleurs, il a dû faire son service militaire obligatoire pour finalement retourner dans son village. Dans la dernière partie de son entretien, il commente l'arrivée de la démocratie en Espagne.

Miquel Morera i Darbra
Entretien recueillant le témoignage sur la vie quotidienne au front de Miquel Molera i Darba, à seulement 16 ans il avait décidé d'accompagner son père sur le front d'Aragon et de lutter pour la défense de la République. L'entretien nous permet d'avoir une approche de son expérience dans le monde des camps de concentration et des prisons franquistes. Après 3 années passées sur les différents fronts et une fois la guerre terminée, il retourne à Barcelone où il a été détenu et prisonnier de guerre. Morera a été emprisonné à la prison Model de Barcelone, il a été détenu dans différents camps de concentration jusqu'en janvier 1940 où il a regagné sa liberté.

Hermínia Nadal Deutú
Impressionnant témoignage d'Herminia [Harmonia] Nadal Deutú, mariée à un antifranquiste qui a été emprisonné, torturé et exécuté pendant les premières années du franquisme. Hermínia raconte cet épisode et les pénuries qu'elle a vécue elle-même et sa fille dans un milieu social qui la discriminait pour son positionnement idéologique et pour être la veuve d'un opposant au franquisme.

Pius Palà Casas
Récit autour des expériences de Pius Palà pendant la Guerre Civile et au cours des premières années du franquisme, depuis l'ambiance dans son village natal, Calders (Bages), pendant la guerre, en passant par son appel au front avec l'armée républicaine, l’exil en France puis le retour en Espagne, Pius a été arrêté au camp de concentration de Miranda de Ebro puis il a subi la répression par la franquisme

Romà Pérez Monter
Romà Pérez Monter raconte son expérience en tant que volontaire dans les milices du POUM puis au sein de l'Armée Populaire. Au cours du franquisme il subit un internement dans le camp de concentration de Moncofa (Castellon), les travaux forcés et un service militaire long, autant d'aspects qui ne l'ont pas fait renoncer à une vision du monde à gauche et anticléricale.

Josep Piñol Queraltó
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Piñol. Il lutte sous la bannière républicaine pendant la guerre. Il a été membre de la Lleva del Biberó. Il a vécu la retraite et le départ en France. Du fait que pendant la République, il ne s'était pas engagé avec aucun parti politique, lorsqu'ils l'ont poussé à retourner en Espagne, il a été interné sur le camp de concentration de Santa Maria de Oya (Galice). Grâce aux autorisations du maire de son village, il peut sortir et rentrer chez lui.

Josep Prat Gabarró
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Prat Gabarró. Il a lutté avec la République et à la fin de la Guerre Civile, il a été interné dans le camp de concentration d'Irache. Comme son père était responsable d'un atelier mécanique, ils avaient l'autorisation d'en sortir. Une fois arrivé en Catalogne, il a dû faire son service militaire obligatoire dans l'armée de Franco.

Enric Pubill Arnó
Entretien recueillant le témoignage d'Enric Pubill, membre du PSUC depuis sa jeunesse et actuel président de l'Associació Catalana d'Expresos Polítics du franquisme. L'entretien est centré chronologiquement sur les années de la Guerre Civile et les premières années du franquisme. Au cours de cette époque, il a vécu comme son père, il est parti lutter comme soldat républicain, il s'est exilé en France et plus jamais il n'est rentré en Catalogne avec sa famille. Il est entré au PSUC alors qu'il était jeune et a commencé ainsi la lutte clandestine contre la dictature. En 1949, il est détenu, il est d'abord envoyé à la Préfecture Supérieure de Police où il subit des tortures et de là il est envoyé à la Prison Model où il passe 5 années emprisonnés en attente de son procès. Il découvre alors la solidarité entre prisonniers, une solidarité qui s'accentue davantage lorsqu'il est transféré à la prison de Burgos, après être passé devant un conseil de guerre ; il y passera plus de 10 ans. À sa libération, il retournera à Barcelone où il poursuivra sa lutte contre le franquisme, en se concentrant sur l'aide apportée aux prisonniers politiques.

Josep Ràfols Bofarull
Entretien recueillant l'expérience de Josep Ràfols pendant la Guerre Civile et les premières années de l'après-guerre. L'interlocuteur décrit l'ambiance à Constantí, son village, avant la guerre et comment il a été enrôlé dans les milices du POUM au début du conflit. Il est parti lutter sur le front, en différents points de la péninsule jusqu'à ce que l'armée franquiste le fasse prisonnier de guerre. Il a passé un temps dans un camp de concentration et peu après être rentré dans son village, il a été à nouveau envoyé dans un bataillon disciplinaire de soldats travailleurs.

Félix Rodrigo Basurto
Entretien centré chronologiquement sur la Guerre Civile et les premières années du franquisme, période correspondant à la jeunesse de l'interlocuteur. Au début de la guerre, l'interlocuteur se porte volontaire pour être soldat républicain, il est parti lutter sur les différents fronts de la guerre. Avec la déroute de l'armée républicaine, il a essayé de retourner à Granollers avec sa famille; sa maison lui avait été confisquée et il devait alors se présenter devant les autorités franquistes. Il a été reclus dans le camp de concentration d'Horta, à Barcelone, puis il a rejoint un bataillon de travailleurs et un bataillon disciplinaire de soldats travailleurs, où il a enchaîné avec le service militaire obligatoire. À la fin de l'entretien, il dresse une petite analyse de ces années de privation de liberté et de la façon dont il a vécu le retour de la démocratie dans le pays.

Tàrio Rubio i Cuevas
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Tàrio Rubio. Chez lui, les idées de gauche étaient présentes et il est alors entré en politique. Durant la Guerre Civile, il décide de s'engager comme volontaire. Il a été fait prisonnier et débute alors, une succession de séjours dans différents centres de privation de liberté. Il passe par le camp de concentration de Miranda del Ebro et par celui d'Orduña. À la fin de la guerre il est envoyé dans un bataillon disciplinaire de travailleurs en charge de la construction de la route de Cuelgamuros.

Madrona Sabat i Peracamps
Entretien recueillant le témoignage d'enfance de Madrona Sabat. Après la Guerre Civile, son père décide de partir en France, en effet il avait milité pour Esquerra Republicana pendant la République. Il laisse ici sa femme et ses enfants. L'interlocutrice décrit comment elle a vécu cette absence : les premières pénuries économiques auxquelles ils allaient devoir faire face, l'humiliation d'être parmi les perdants de la guerre, la solitude de sa mère et la souffrance de ne pas savoir où était son père. Par ailleurs, Madrona Sabat détaille aussi tout le processus vécu pour connaître le sort du père, à travers l'aide et le soutien de l'association Amical Mauthausen.

Manuel Segarra Sales
Manuel Segarra raconte son expérience de vie pendant la Guerre Civile sur les batailles de Terol et de l'Ebre en tant que recrue et commissaire de l'Armée Populaire, son passage par le camp de concentration de Santoña, l'envoi en Afrique dans un bataillon disciplinaire de soldats travailleurs et le service militaire qui a suivi, en plus d'approfondir différents aspects de la répression franquiste, comme l'attitude de certains militants phalangistes ou la répression envers la langue catalane.

Pere Subirana Ferrés
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Pere Subirana. Il lutte avec la République. Il est fait prisonnier par l'armée franquiste puis il est interné au camp de concentration de San Marcos (León). De là, il est envoyé dans différents bataillons de travailleurs. Une fois la Guerre Civile terminée, il a dû faire son service militaire dans l'armée franquiste.

Josep Subirats i Piñana
Entretien autour du vécu de Josep Subirats, combattant anti-franquiste ayant été militant dès sa jeunesse. D'idéologie républicaine modérée, sous la Seconde République, il a été membre du Parti Radical Socialiste puis, avec l'éclatement de la Guerre Civile il a été appelé dans les rangs pour l'armée républicaine en avril 1938. Il est devenu commandant alors qu'il n'avait pas encore 20 ans. L'armée franquiste l'a fait prisonnier près de Vic, de là il a été emprisonné dans un camp de concentration de Galice, plus tard il a été transféré à Tarragone pour être jugé et condamné à la réclusion à perpétuité. Il a été emprisonné dans la prison de Pilats pendant 3 ans, puis il a été envoyé dans un bataillon disciplinaire de soldats condamné en Andalousie pour accomplir son service militaire. Grâce à une diminution de sa peine, il est resté en liberté et est parti vivre à Barcelone où il a continué son action militante clandestine dans la JEREC, motif pour lequel il a été incarcéré à la prison Model de Barcelone. Une fois en liberté, il s'est consacré à ses études jusqu'à son doctorat en Sciences Économiques. Avec l'arrivée de la démocratie, il est arrivé à être sénateur d'ERC.

Josep Tarragó Clua
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Josep Tarragó. Il a été mobilisé pour défendre la République pendant la Guerre Civile. Il subit la répression du camp de concentration d'Astorga (León) et des bataillons de travailleurs.

Bienvenido Tejero Miranda
Bienvenido Tejero entre, très jeune, dans les années 1940 dans la guérilla d’Andalousie puis il est fait prisonnier pendant 11 ans pour son activisme. Une fois la liberté retrouvé, il migre vers la Catalogne du fait des maigres opportunités économiques sur son village d'origine, Salar, près de Loja. Il raconte son vécu avec humour et lucidité, malgré le côté difficile de ces évènements.

Carles Ticó Gatnau
Entretien recueillant le témoignage de Carles Ticó. Il a fait son service militaire obligatoire avec la république et en a déserté. Il a subi la répression franquiste. Il a été prisonnier au camp de concentration de Lérida puis il est entré dans un bataillon de travailleurs.

Pere Traveria Saus
Pere Traveria décrit et analyse son expérience dans la Casa de la Caritat de Barcelone. Il y est entré en 1942, alors qu'il avait 2 ans et il en est sorti à l'âge de 13 ans. L'interlocuteur explique les conditions de vie, la routine (hygiène et alimentation, entre autres) des enfants du centre, le traitement réservé et les punitions infligées par les moines qui se chargeaient de l'éducation et les soins apportés aux enfants, l'éducation reçue, la cohabitation avec les autres enfants et les visites des familles entre autres aspects. De même, Pere Traveria analyse comment il a poursuivi sa vie après sa sortie du centre et il fait une rapide mise au point sur la vie des homosexuels pendant le franquisme.

Josep Ventura Caberdos
Josep Ventura, né à Cuba mais élevé dès le plus jeune âge à Vilanova i la Geltrú, apporte un témoignage de son expérience de la Guerre Civile et de la dictature franquiste. Membre, tout comme son frère, de la CNT et combattant contre le soulèvement franquiste, il a été fait prisonnier à la fin de la guerre et a été incarcéré au camp de concentration de Barbastre, puis il a été condamné à plusieurs années de prison pour son activité au sein de l'Armée Populaire, dont il était commissaire.

Jaume Vilalta Sociats
Jaume Vilalta Sociats, habitant de Sant Vicenç de Torelló, fils d'une famille de 4 garçons et 5 filles, de croyance catholique et qui se consacre à l'activité paysanne, il nous raconte son histoire et celle de sa famille pendant la Guerre Civile puis sous l'époque franquiste qui a suivi. Pendant la guerre ils ont vécu dans la peur de la répression car ils étaient taxés de franquistes. Malgré cela, tous les frères ont servi dans l'armée républicaine et tous ont été victimes de la répression du franquisme. Jaume a été, précisément prisonnier de guerre pendant la chute de la Catalogne ; il a été envoyé au camp de concentration de Santoña puis, grâce à sa fonction d'ouvrier spécialisé il a servi dans des conditions assez dignes au sein d'un bataillon de travailleurs.

Pere Viñolas Ramos
Entretien recueillant le témoignage de la jeunesse de Pere Viñolas Ramos. Il lutte avec la République. À la fin de la Guerre Civile, il passe en France où il est interné dans le camp de concentration de Septfonds. À son retour en Espagne, il est incarcéré dans le Palau de les Missions, à la Prison Model et au pénal de Dueso (Cantabrie). Pere Viñolas détaille les conditions de vie dans ces centres de privation de liberté et comment il a vécu tout cet univers répressif.

Juan Zafón Trillas
Entretien recueillant le témoignage de l'enfance de Juan Zafón. Pendant l'après-guerre, son père est dénoncé pour avoir été militant de la CNT. Lorsque son père apprend qu'il a été dénoncé, il décide de se cacher pour qu'on ne le trouve pas. Comme il ne trouvait aucune cachette suffisamment sûre, il fuit en France laissant sa femme et ses trois enfants ici. La mère part vivre chez sa sœur pour des raisons économiques. L'interlocuteur pose des problèmes de cohabitation avec le mari de sa sœur, il a été obligé de quitter la maison à l'âge de 12 ans. Commence alors pour lui une étape de subsistance et de lutte pour la survie. Il est interné à l'Asile Duran puis dans un autre asile rural de la province de Lérida. Ainsi, Juan Zafón explique qu'à partir de 1944 il ne reçoit plus de nouvelles de son père, à partir de 1970, il débute lui-même un processus de recherche pour connaître le parcours vital de son père.